La nouvelle enquête Coop qui vient d’être publiée révèle un pays inquiet et appauvri qui épargne autant qu’il peut, réduisant également sa consommation de biens de première nécessité.


LLa vie économique des Italiens se détériore, prix trop élevés malgré une inflation en baisse de quelques points, agite une grande partie des citoyens qui voient leur épargne s’éroder rapidement. Et s’il ne peut se passer des primes, désormais considérées par le gouvernement comme une solution à tous les problèmes, il en demanderait bien plus. Tout d’abord, le travail le mieux payéparce que les salaires d’aujourd’hui sont « pauvres » et obligent les familles à tout couper.

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Rapport Coop, les Italiens les plus pauvres réduisent tout

Ceci est confirmé par nouveau rapport Coop 2023 d’où émerge un pays inquiet et appauvri qui redécouvre les biens d’occasion33 millions de personnes vendent ou achètent chaque année des biens d’occasion, qui permet d’économiser de la nourriture acheter au magasin discount, ce qui réduit la consommation de qualité comme les fruits et légumes dont les prix ont augmenté de manière démesurée.

La pauvreté augmente et même faire les courses devient difficile (Getty Images)

Smartphone, conversion en utilisé

Ne parlons pas des produits électroniques : les gens qui ont préféré s’endetter à vie pour acheter un iPhone, convertit en utilisé et « reconditionné ». Les ventes ont chuté de 10 % au cours de la dernière année, ce qui signifie plus de 1,3 million de téléphones vendus en moins.

Moins de déplacements, moins de restaurants et des chariots plus vides

Moins de déplacements et moins de restaurants, cela va sans dire, font partie des sacrifices obligatoires, mais ce qui fait vraiment peur, ce sont les chariots qui se vident la nécessité de faire des sacrifices non seulement sur les biens superflus, mais aussi sur les biens nécessaires. Il ne sert à rien que l’inflation ait baissé, car les prix des denrées alimentaires n’ont pas diminué et cela a permis à 6,9 millions d’Italiens de renoncer « au niveau minimum acceptable de consommation alimentaire ».

Pour les jeunes, c’est encore pire

Pour les jeunes, la situation est encore pire : ils font certainement partie de ceux qui paient plus que les autres la situation sociale difficile de l’Italie d’aujourd’hui. La génération Z (18-34 ans) vit dans une sorte d’apartheid en termes de salaires et pas seulement. L’écart générationnel entre eux et les baby-boomers est impitoyable : en substance, à niveau d’emploi égal, un jeune Italien gagne près de deux fois moins qu’une personne de plus de 50 ans. Il n’est donc pas étonnant que 40 % d’entre eux imaginent vivre ailleurs en 2/ 2 à 3 ans et 20% envisagent déjà de le faire.

Mais les Italiens ont confiance

Toutefois, les Italiens ne se laissent pas décourager par les difficultés, mais, selon le rapport, ils restent calmes. Et ainsi 36% se disent confiants en l’avenir et 29% se disent sereins. Pour se donner la possibilité de dépenser davantage, 27 % des salariés envisagent d’augmenter le nombre d’heures travaillées ou d’effectuer des travaux supplémentaires. Aussi parce que 10% déclarent qu’ils n’arriveront pas à la fin du mois et 23% y arriveront mais avec le souci constant de ne pas y arriver.

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