Par Ismaël Hormess
Le schnitzel bien-aimé avec des frites à la fin de la semaine dans votre restaurant préféré est déjà nettement plus cher que l’année dernière. Mais bientôt de nouvelles hausses de prix pourraient menacer !
Parce que le taux réduit de TVA pour la gastronomie est sur le point de se terminer ! La coalition des feux de circulation est en désaccord sur une prolongation, ce qui l’emporte sur le scepticisme. L’expiration de l’avantage ferait passer le taux de TVA de 7 à 19 %.
▶︎ Une augmentation incroyable de 12 points de pourcentage !
Un représentant de l’industrie avertit BILD des conséquences drastiques pour les restaurateurs et les clients.
7 au lieu de 19 % de TVA
Le règlement spécial de 7% a été introduit pendant la pandémie de corona et est valable – sous réserve d’une prolongation – jusqu’à la fin de l’année.
Une réglementation spéciale qui est déjà standard dans la région européenne : Parce que le taux réduit de TVA pour les repas dans les restaurants est actuellement en vigueur dans 23 pays de l’UE.
Cependant, Bruno Hönel (27 ans) des Verts a expliqué que son parti ne voit « pas un besoin aigu de soutien supplémentaire » compte tenu du ralentissement de l’inflation et de l’image optimiste de l’industrie.
L’objectif de la réduction temporaire de la TVA pour les métiers de bouche a été atteint. D’un point de vue financier et dans un contexte de restrictions budgétaires et de frein à l’endettement, il est « irresponsable de subventionner une industrie avec 3,3 milliards d’euros par an », a déclaré l’homme politique écologiste.
« La nourriture en restauration doit rester abordable ! »
Ingrid Hartges, directrice générale de l’Association allemande de l’hôtellerie et de la restauration (DEHOGA), voit les choses tout à fait différemment. L’homme de 63 ans déclare à BILD : « Cette hausse de taxes serait catastrophique pour notre industrie. Nous n’avons toujours pas atteint le niveau d’avant la crise et nous subissons déjà une explosion des coûts qui met la pression sur le secteur de la restauration. »
L’augmentation des taxes doit inévitablement être répercutée sur les clients, admet Hartges, car la pression des coûts est déjà « immense ». C’est le résultat d’une enquête DEHOGA de début avril :
▶︎ Les coûts énergétiques ont augmenté en moyenne de 61,7 % en mars 2023 par rapport à mars 2022.
︎ Les coûts de la nourriture étaient de 30,7 % et ceux des boissons de 21,4 % supérieurs aux valeurs de l’année précédente.
▶︎ Les frais de personnel ont également augmenté de manière disproportionnée. Selon les entreprises, ils étaient en moyenne 21,5% plus élevés qu’un an plus tôt.
« S’il y a maintenant une augmentation des taxes de 12 points de pourcentage, cela signifie un choc des prix pour les clients et la fin pour de nombreuses entreprises », déclare Hartges.
Étant donné que le taux réduit de TVA s’applique à la nourriture du supermarché, au service de livraison, à manger en marchant et debout, Hartges demande à BILD : « La réduction de TVA doit également s’appliquer à la nourriture dans les restaurants en Allemagne. C’est durable, équitable et juste.
« La nourriture dans la restauration doit rester abordable ! », plaide Hartges.
FDP également contre les subventions
Le FDP ne veut pas non plus s’en tenir à la baisse de la TVA. Elle signale sa préférence pour d’autres outils pour renforcer l’industrie hôtelière. Celles-ci comprenaient « des impôts sur les sociétés plus compétitifs, des réformes du système de sécurité sociale, l’assouplissement de la loi sur le temps de travail et la simplification de l’immigration de travailleurs qualifiés », selon le politicien FDP Till Mansmann (55 ans).
︎ Petite consolation : Au moins la bière afterwork ne sera pas plus chère, car les boissons sont exonérées de la réglementation et sont déjà soumises à 19% de TVA.