La NAM suspend les ventes de petits gisements de gaz et de pétrole onshore : l’offshore est prioritaire

La vente par la NAM des petits sites gaziers et pétroliers terrestres devra attendre un certain temps. Pour l’instant, la compagnie pétrolière se concentre uniquement sur les sites offshore.

Il y a près de deux ans, la société NAM d’Assen a annoncé qu’elle vendrait les champs et les infrastructures associées. L’idée était de transférer les sites d’extraction à quatre nouvelles entreprises en 2022 et de les mettre sur le marché à un moment donné. Au total, cela impliquerait 100 à 200 puits de pétrole ou de gaz par entreprise.

Ce choix a été motivé par le déclin de l’extraction de gaz, qui laisserait moins de place aux investissements dans le pétrole et le gaz.

L’été dernier, lors d’une réunion d’information, un employé de NAM a annoncé que le champ de Schoonebeek n’était plus à vendre. Un villageois a alors décidé de demander réparation auprès du NAM.

Il était irrité par le fait que cette nouvelle n’ait pas été mentionnée dans l’application spéciale environnementale. « Le NAM a créé cet outil de communication pour tenir les habitants informés de l’évolution de la situation », grogne-t-il.

La NAM a confirmé à ce riverain qu’il n’y avait effectivement « aucun projet de vente concernant les activités foncières, mais qu’il ne peut être exclu que cela puisse se produire dans un avenir lointain ». La « nouvelle réalité géopolitique » est invoquée comme raison.

Un porte-parole de NAM confirme que la société se concentre actuellement sur la vente de ses activités offshore (mer). « Les opérations foncières ne sont pas en vue pour la vente pour le moment. » Selon NAM, l’intention de s’en débarrasser à long terme n’a pas non plus changé. L’entreprise elle-même parle d’une approche progressive.

Le terrain de Schoonebeek a joué un rôle important dans la création du NAM. La création de l’entreprise en 1947 est le résultat direct de la découverte de pétrole près du village de Drenthe. Depuis lors, plusieurs millions de barils de pétrole y ont été pompés grâce aux soi-disant béni-oui-oui.



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