Il est douteux que la municipalité de Groningen autorise à nouveau une manifestation pro-palestinienne avec un camp de tentes dans le centre-ville. La municipalité souhaite poursuivre les discussions avec les manifestants et le RUG.
Bien qu’un nouveau camp de tentes ne soit pas actuellement à l’ordre du jour, la municipalité précise que l’occupation d’un bâtiment RUG a une influence sur l’évaluation de nouvelles actions. « Bien sûr, quelque chose s’est passé mercredi », a déclaré un porte-parole de la municipalité. « Cela dépend de qui veut manifester et de l’ampleur de la peur du désordre. »
Après des actions pacifiques sur la Grand-Place et une tournée de deux à trois cents personnes dans le centre-ville, les choses ont mal tourné. Un groupe de manifestants est entré dans un bâtiment du RUG situé dans la Oude Boteringestraat. La police est intervenue et deux personnes ont été arrêtées lors de l’expulsion qui a suivi.
Une relation étroite
Selon la municipalité, il existait un lien étroit entre l’occupation et les manifestants du camp du complexe Harmonie. Dans un message adressé au conseil municipal, le maire Koen Schuiling déclare avoir discuté avec la police et le ministère public de la possibilité de mettre fin à la manifestation. Plus tard dans la soirée, le camp de tentes de l’Harmonieplein a été volontairement dissous et la municipalité a fait enlever les biens laissés sur place.
La municipalité note que les événements à Gaza dans le cadre du conflit entre les Palestiniens et Israël continuent de susciter des émotions. Schuiling veut continuer à établir un dialogue entre les partis sur ce sujet dans la période à venir. Ce faisant, il souhaite mettre en œuvre une motion adoptée par le conseil municipal mercredi soir.
Pas de médiation mais du dialogue
Le conseil appelle le conseil à servir de médiateur entre les manifestants et le RUG. Schuiling préfère parler de dialogue, car il doit d’abord donner envie aux différentes parties d’avoir une conversation. Dans la motion, le conseil municipal discute également de la collaboration du RUG avec des universités et des scientifiques en Israël.
Le Conseil insiste sur une évaluation indépendante de ces collaborations et sur la question de savoir si elles « peuvent impliquer une contribution indirecte (involontaire) à des violations des droits de l’homme et/ou des lois de la guerre ». Un comité d’enquête peut aider et assurer clarté et transparence en public. Le conseil souhaite que le conseil discute de la création d’un comité de recherche organisé de manière indépendante avec le RUG.
Le RUG adopte actuellement une position prudente dans sa réponse. « La municipalité et le RUG entretiennent de bons contacts et discuteront entre eux du contenu de la motion. »