La municipalité d’Amsterdam pourrait interdire les nouveaux magasins destinés aux touristes dans les bâtiments du centre-ville a décidé le Conseil d’État (RvS) Mercredi. Lorsque les propriétaires de magasins, par exemple de magasins Nutella, de boutiques de souvenirs et de supérettes, mettent fin à leur loyer, la municipalité peut interdire aux propriétaires des immeubles d’autoriser à nouveau ce type d’activité dans l’immeuble.
La municipalité d’Amsterdam a inclus cette règle dans son plan de zonage en 2017 afin de diversifier l’offre commerciale du centre-ville et ainsi servir davantage ses propres résidents que les touristes. Mais elle s’est heurtée à de nombreuses résistances de la part des propriétaires. Les propriétaires des immeubles de la Leidsestraat, de la Kalverstraat, de la Gravenstraat, de la Molensteeg et de l’Oudezijds Achterburgwal, entre autres, ont finalement adressé au Conseil d’État de nombreuses objections.
Prix de location élevés
L’une des objections est que l’intervention d’Amsterdam « limite les utilisations possibles » des bâtiments. D’un point de vue financier, c’est une objection compréhensible : dans la Doelenstraat, par exemple, à côté de la place du Dam, les loyers entre 5 000 et 10 000 euros par mois sont courants. La question reste de savoir si d’autres types de magasins peuvent également absorber de tels coûts.
Le conseil estime que les intérêts de la municipalité et de ses résidents l’emportent sur ceux des propriétaires fonciers et a déclaré que les propriétaires fonciers ne peuvent tirer « aucun droit durable » d’un plan de zonage valide. La municipalité peut apporter des modifications « sur la base de nouvelles idées en matière de planification et après avoir pesé tous les intérêts en jeu ». Presque toutes les objections des propriétaires ont été déclarées infondées.
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