La municipalité d’Amsterdam déclare la guerre au « dossier Bijenkorf »


C’est un phénomène notoire dans le centre-ville d’Amsterdam depuis des décennies : les « embouteillages de Bijenkorf ». Les jours de week-end et les soirées commerçantes chargées, il y a régulièrement un cortège de voitures depuis la mairie de l’Amstel jusqu’au parking de De Bijenkorf sur le Damrak – d’où son nom. Temps d’attente dans les embouteillages, si tout va mal : plus de deux heures. Surtout lors des chaudes journées d’été, l’ambiance parmi les touristes permanents, les excursionnistes et… acheteurs être très excité.

Après des années de cris sincères de la part des habitants et des entrepreneurs, la mairie d’Amsterdam déclare désormais la guerre à ce qu’elle appelle le « City Heart File ». Grâce à un ensemble de mesures, la conseillère Melanie van der Horst (Circulation et Transports, D66) pense désormais pouvoir réduire « dans une large mesure » les traditionnels embouteillages, a-t-elle écrit jeudi au conseil municipal.

Les mesures prises par Van der Horst s’appuient sur des recherches approfondies menées depuis ce printemps sur les causes de cet embouteillage. Il y aura par exemple un panneau à la mairie avec le temps d’attente estimé ainsi qu’une boucle de virage pour inciter les automobilistes découragés à faire demi-tour. Les jours de grande affluence, des campagnes sur les réseaux sociaux seront organisées et des contrôleurs de la circulation seront déployés pour « doser » les voitures et, si nécessaire, les refouler.

Plan des pôles

Le conseil municipal a les plus grandes attentes en matière de blocage du trafic de transit. Par exemple, il ne sera bientôt plus possible pour les voitures de circuler depuis le quartier rouge, ce que suggèrent souvent les systèmes de navigation. raccourci – rouler dans les embouteillages sur la place du Dam. La recherche a montré que le temps de conduite dans les embouteillages peut être réduit de moitié.

La municipalité d’Amsterdam s’efforce depuis un certain temps de rendre la ville sans voiture, notamment en augmentant les frais de stationnement, en fermant les voies de circulation et en supprimant des places de stationnement. L’été dernier, un essai a eu lieu avec la fermeture de la Weesperstraat, l’une des artères les plus fréquentées du périphérique. Cette « coupure » a rendu l’ambiance dans la ville très active.

Toutes les mesures ne se déroulent pas de la même manière. Fin octobre, le conseiller municipal Van der Horst a dû mettre fin au bout de dix jours seulement à un projet pilote de bornes d’accès dans la ceinture de canaux ouest. Le « plan de poteaux » contre le trafic de transit s’est avéré ne pas suffisamment tenir compte des pompiers et des ambulances.

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« Vous ne pouvez pas imaginer que quelque chose d’aussi fou puisse se produire dans cet embouteillage »

Le <strong>‘Bijenkorffile’</strong> serpente plusieurs jours par semaine, et certainement chaque week-end, de Muntplein à Damrak en passant par Rokin. » class= »dmt-article-suggestion__image » src= »https://images.nrc.nl/zQW-LWY85F0JybYpEBJM1pSVCh0=/160×96/smart/filters:no_upscale()/s3/static.nrc.nl/bvhw/files/2022/11/data92630484-718098.jpg »/></p><p><dmt-image-wrapper></p><figure class=

Le soir, les embouteillages de Bijenkorf.
Photo Joris van Gennip/ANP



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