La moitié des femmes belges sont contrôlées pour le cancer du col de l’utérus tous les trois ans

La moitié de toutes les femmes belges sont – comme recommandé – contrôlées pour le cancer du col de l’utérus au moins tous les trois ans. C’est ce qui ressort d’une enquête auprès d’un millier de femmes commandée par MSD, l’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques au monde.

Ce mois est traditionnellement un mois d’action contre le cancer du col de l’utérus. Selon MSD, « seulement la moitié des femmes de notre pays se font contrôler tous les trois ans parce qu’elles n’aiment pas aller chez le médecin ou n’y trouvent pas le temps ».

Selon Kom op tegen Kanker, le soi-disant taux de couverture en Flandre pour 2021 était encore de 63 %. « C’est raisonnable et conforme aux objectifs de santé du gouvernement flamand (65%) », déclare Kom op tegen Kanker. En soi, la Flandre ne s’en sort certainement pas mal, selon l’organisation. « En Wallonie, le taux est beaucoup plus faible, et certaines femmes ne sont pas incluses dans les statistiques car elles se font contrôler tous les quatre ans. »

De plus, la recherche MSD montre que la plupart des femmes connaissent la cause du cancer du col de l’utérus – HPV ou Human Papilloma Virus -, mais sont « insuffisamment conscientes de la vaccination et des autres moyens de prévention ». La moitié des femmes interrogées pensent qu’il n’est pas pertinent de se faire vacciner après un certain âge.

Frottis

Chaque année, environ six cents femmes belges sont diagnostiquées d’un cancer du col de l’utérus, « même si de nombreux cas pourraient être évités grâce au dépistage », explique Peter van Dam, oncologue à l’hôpital universitaire d’Anvers. Dans notre pays, cependant, un frottis est intégralement remboursé tous les trois ans pour les femmes entre 25 et 65 ans.

« Malheureusement, trente pour cent des femmes ne participent pas au dépistage en Flandre », explique van Dam. « Cependant, la vaccination et le dépistage sont nos armes les plus importantes dans la lutte contre les cancers liés au VPH. »

La vaccination est offerte gratuitement à tous les jeunes belges du premier ou du deuxième lycée.



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