La moitié des clubs sportifs flamands recherchent des entraîneurs supplémentaires

La moitié des 18.500 clubs sportifs de Flandre recherchent des entraîneurs supplémentaires. La Fédération flamande du sport l’a annoncé aujourd’hui. Cependant, huit clubs sur dix ne trouvent pas ces entraîneurs supplémentaires difficiles, voire pas du tout difficiles. « Donner au secteur du sport organisé un statut viable pour faciliter la rémunération des entraîneurs. Avec plus d’entraîneurs, nous pouvons réduire les listes d’attente dans les clubs et impliquer davantage de personnes dans le sport et l’exercice physique », déclare Pieter Hoof, directeur général de la Fédération flamande du sport.

La Flandre compte actuellement environ 73.000 formateurs. Ce nombre augmente chaque année, mais ne parvient pas à répondre à la demande croissante. Un club sur deux recherche des formateurs supplémentaires. Dans huit clubs sportifs sur dix, cette recherche est également particulièrement difficile. Selon la Fédération flamande du sport, cela s’explique en partie par la complexité du statut d’indemnisation. En raison du manque d’entraîneurs, les adhésions sont gelées dans un tiers des clubs sportifs.

Les clubs sportifs flamands doivent également rechercher chaque année de nouveaux entraîneurs, puisqu’environ quarante pour cent démissionnent chaque année. Soixante pour cent d’entre eux indiquent avoir arrêté par manque de temps ou par changement de priorités, un quart parce qu’être formateur implique trop d’autres tâches et un cinquième parce que la rémunération est trop faible.

Statut personnalisé

C’est pourquoi le secteur du sport réclame un statut sur mesure. Un statut de travail associatif a été lancé en 2018, mais il a été rapidement abandonné en raison d’erreurs dans la réglementation. Depuis le 1er janvier 2022, le travail associatif est possible en vertu de l’article 17, mais ce statut est peu utilisé.

« En d’autres termes, il existe un besoin évident d’un statut différent et plus simple pour nos formateurs », conclut Hoof. À cette fin, la Fédération flamande du sport examine également le statut des flexi-jobs, qui ont été étendus au secteur sportif, mais où les clubs et fédérations sportives sont également laissés de côté.



ttn-fr-3