Le Titan a implosé alors qu’il se rendait à l’épave du Titanic, tuant les cinq personnes à bord. On ignore actuellement ce qui s’est passé exactement. Pelagic Research Services (PRS) a été appelé pour aider à la recherche le 18 juin, le jour où Titan a perdu toute communication. Dans un communiqué de presse, Edward Cassano, l’homme de PRS qui a dirigé la recherche, explique plus en détail la mission.
Son entreprise a été sollicitée pour déployer l’Odysseus 6k, un système spécialisé qui permet de rechercher à de grandes profondeurs. « Nous avons immédiatement commencé à constituer une équipe », explique Cassano.
Un navire appelé Deep Energy avait déjà envoyé deux robots télécommandés dans l’océan pour trouver le Titan avant l’arrivée de Pelagic Research Services, a précisé Cassano. Selon lui, l’un de ces robots était « incapable d’aller plus loin » que 2 700 mètres. L’appareil aurait eu un problème mécanique. Selon Cassano, Deep Energy a également « perdu un robot de haute mer essayant d’atteindre le fond marin ».
Cassano était très ému pendant l’explication. Il a dit qu’il espérait « saisir le Titan et le soulever le plus rapidement possible » et « mettre tout le monde en sécurité ». Malheureusement, cela s’est passé différemment. Des débris du sous-marin ont été découverts « peu de temps après son arrivée sur le fond marin ». L’homme s’est rendu compte qu' »une opération de sauvetage devenait une mission de sauvetage ».
Les recherches ont été interrompues après la découverte des débris. Selon toute vraisemblance, le bateau a implosé pendant la plongée, tuant sur le coup les cinq occupants.
Le sous-marin était piloté par Stockton Rush, le patron d’OceanGate, propriétaire du Titan. Étaient également à bord le milliardaire britannique Hamish Harding, l’homme d’affaires pakistanais Shahzada Dawood, son fils Suleman et le Français Paul-Henri Nargeolet.
Un navire transportant la dépouille du Titan est arrivé mercredi matin dans le port de St. John’s, dans l’est du Canada. Les enquêteurs tentent maintenant de découvrir exactement ce qui n’a pas fonctionné. Cassano souligne en outre qu’il y a « beaucoup à apprendre » dans de telles missions. Ses pensées vont principalement à la famille et aux amis du défunt.