Smigraine. Les estimations indiquent qu’en Italie, environ 15 millions de personnes en souffrent et plus de quatre millions ont au moins cinq épisodes de migraine par mois, même en souffrant mal de crâne tous les jours.
La migraine est d’ailleurs une pathologie très fréquente. C’est beaucoup désactivation. Il est responsable de 5,6 % des années vécues avec une incapacité (Années de vie vécues avec un handicap – YLD), comme cela s’est illustré au Sénat à l’occasion d’une réunion consacrée à la mise en place du « I-GRAINE Registre italien des migraines« . Et depuis cela touche des personnes de tous âges (avec des pics dans la gamme 30-50) compromettre leur vie sociale et professionnelleest une maladie sociale avec des coûts économiques élevés, directs et indirects. Considérons par exemple la perte de productivité et les coûts supportés par le système de sécurité sociale.
«C’est la deuxième maladie la plus invalidante – souligne-t-il Piero Barbantidirecteur scientifique de Centre de céphalées et douleurs neuropathiques San Raffaele -, mais il reste un personnage en quête d’auteur, dont tout le monde ne connaît pas les dimensions, le handicap, les drames et les traitements« .
Qui est le patient migraineux qui se rend dans les centres italiens de maux de tête ?
Femmedepuis 45 ans, elle ne fait pas de sport, a des troubles du sommeil, des antécédents de maladie d’environ 27 ans et doit en moyenne faire face à des crises de migraine plus de neuf jours par mois, avec une intensité et un handicap très élevés. Et ça le portrait de ceux qui se tournent vers les centres de maux de tête en Italiecomme, comment illustré par Barbanti au Sénat.
La migraine n’est pas seulement un mal de tête, mais une maladie neurologique complexe qui touche principalement les femmes. Comme indiqué dans le rapport Migraine : une maladie de genre de l’Institut National de la Santéle Rl’apport féminin / masculin est de 3: 1. Et particulièrement entre la puberté et la ménopause, environ 27% des femmes se retrouvent à devoir vivre avec cet orage qui dure plusieurs jours. De plus, les migraines chez les femmes sont plus sévères que chez les hommes, avec des crises plus fréquentes, d’intensité et de durée plus importantes.
,
Getty Images
Quand la tête éclate
Fatigue, irritabilité, dépression, bâillement, appétit particulier pour les sucreriesCe sont des symptômes qui peuvent anticiper l’attaque réelle. Ce qui se traduit par une douleur intense qui peut durer de 4 à 72 heures et peut s’accompagner de nausées et vomissements. La douleur lancinante peut être telle qu’elle incite le patient à s’isoler pour éviter les lumières et les bruits auxquels il est intolérant.
Pour environ un tiers des personnes souffrant de migraines, la phase douloureuse est précédée de ce que l’on appelle l’aura, c’est-à-dire d’un symptôme neurologique généralement lié à des troubles du champ visuel, à une altération de la sensibilité d’un bras et à la moitié correspondante de le visage, difficulté à traduire la pensée en mots. Elle dure en moyenne 20 à 30 minutes, puis se dissout avec le début de la phase douloureuse de la migraine.
Comme l’illustre le rapport de l’Institut national de la santé, la migraine est comparable à une perturbation atmosphérique sévère qui se répète plusieurs fois par mois et peut durer jusqu’à 5-6 jours pour chaque attaque. Avec des effets débilitants qui varient selon la gravité et la durée des symptômes, et la fréquence des crises elles-mêmes, et l’utilisation récurrente conséquente d’analgésiques, pour arrêter la crise ou, dans le cas d’un traitement prophylactique, pour la prévenir.
Le registre italien des migraines
LAL Registre italien de la migraine – I-GRAINE Italian miGRAINe registry – est une initiative nationale multicentrique – 38 centres italiens participent – pour collecter systématiquement les données des patients et des patients migraineux qui se réfèrent aux différents centres spécialisés italiens. Et ça pourrait être toiaucun outil pour en savoir plus sur la « galaxie de la migraine ».
« Nous pourrons enfin chiffrer le phénomène migraineux » explique le neurologue Barbanti, « pour améliorer la vie du patient et réduire le gaspillage des ressources de santé ».
En fait, de nombreux tests inutiles et trop d’errances de ceux qui, souffrant de migraines, partent à la recherche d’une solution.
iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE