La majorité remet le secrétaire d’État Schlitz après une nouvelle bévue

La secrétaire d’État Schlitz s’est vu accorder une semaine par les autres partis majoritaires à la Chambre pour calmer les esprits après avoir été surprise en train de mentir la semaine dernière au sujet de l’utilisation abusive de son logo personnel dans des projets de subventions. Le calme n’est pas vraiment revenu. Un employé du cabinet Schlitz s’en est pris lundi à Instagram contre la N-VA en comparant le parti d’extrême droite et le régime nazi. Mardi matin, Schlitz a fait une tentative timide et étrangement formulée pour réparer les dégâts, mais aucune excuse n’a été présentée. Au grand dam des partis du gouvernement fédéral.

Cela a fait le message soudainement mal de chef. Le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) s’en est mêlé. Il a exigé que Schlitz s’excuse, clairement. Ce qui est finalement arrivé.

Consultation de crise

Le sérieux semble aussi avoir atteint le sommet d’Ecolo. Les Verts francophones ont tenu mardi de longues consultations de crise au sujet de leur secrétaire d’État. Elle et son cabinet ont déjà reçu l’ordre de ne dire un mot à aucun média avant la réunion du comité de mercredi, afin de ne pas aggraver les choses. Le sommet Ecolo lui-même est également resté au secret.

Au sein de Vivaldi, la patience avec Schlitz est épuisée. Schlitz a fait une erreur, mais a ensuite persisté dans la colère avec des demi-vérités et des provocations, ça sonne dans l’entourage du Premier ministre. Ce qui n’a pas non plus aidé : Schlitz a d’abord répondu au message nazi par les mots « merci pour le soutien ». Elle a affirmé plus tard que ce commentaire avait été posté par un employé. « Tout est très facile », soupire la majorité.

Sur la grille

Schlitz est donc attendue à l’hémicycle mercredi, où l’opposante N-VA Sander Loones la remettra sur la liste. Elle ne devrait pas s’attendre à un soutien actif de la majorité. Mais, selon la majorité, c’est une règle non écrite qu’un membre du gouvernement ne démissionne que si son propre parti l’y oblige.

Schlitz est particulièrement blâmée pour ne pas avoir pu simplement surmonter la tempête, mais pour son cabinet, au contraire, continuant d’alimenter le feu, mettant tout le gouvernement en difficulté. Une erreur est devenue un mensonge au parlement et le secrétaire d’État refuse toujours de reconnaître ce mensonge. De plus, le cabinet a donné l’impression qu’une chasse aux sorcières était en cours, pour réellement affecter la compétence de Schlitz – l’égalité des chances.

On remarque de plus en plus à quel point les autres partis Vivaldi sont agacés par Ecolo, qu’ils considèrent comme un parti dogmatique. « Le problème est que Schlitz et son parti croient honnêtement que Loones n’est pas un nazi ? Je n’en suis pas sûr », a déclaré un chef de parti issu de la majorité.





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