« La maison détruite d’une grimpeuse iranienne qui a participé à une compétition sans hijab »


La maison parentale d’Elnaz Rekabi, l’alpiniste iranienne qui a participé à une compétition étrangère en octobre sans hijab, a été détruite le mois dernier. Le rapport britannique que diffuseur BBC et le média iranien indépendant Fil iranien. Dans le pays, des manifestations contre le régime iranien et les règles de vie strictes des femmes – dont le port obligatoire du hijab – se déroulent depuis des mois, notamment par des femmes qui se coupent les cheveux et enlèvent le foulard. Des centaines de personnes ont été tuées jusqu’à présent en raison de la répression brutale du régime contre les manifestations.

Le journaliste de la BBC Parham Ghobadi a sur Twitter images partagées aurait été réalisé par le frère de Rekabi, Davood, également grimpeur professionnel. On peut l’entendre pleurer alors qu’il montre la dévastation de la maison détruite dans la région nord de Zanjan. Au sol se trouvent des panneaux suspendus et un plateau avec des médailles remportées par les Recabis. On ne sait pas exactement quand les images ont été enregistrées et qui est derrière la dévastation. Les militants antigouvernementaux soupçonnent les représailles du gouvernement, mais les autorités affirment que les Recabis n’avaient pas les permis de construire appropriés.

Les athlètes féminines iraniennes sont également tenues de porter un hijab lorsqu’elles concourent à l’étranger. Après le match pertinent en Corée du Sud en octobre, les inquiétudes concernant Rekabi ont augmenté. Des amis de l’alpiniste ont signalé qu’elle avait disparu et ont été emmenés à l’ambassade d’Iran à Séoul. Quelques jours plus tard, elle est arrivée à Téhéran. Elle a été accueillie par des acclamations à l’aéroport, où un groupe de personnes a crié « Elnaz est une héroïne ». Entre-temps, elle avait également publié un post sur Instagram indiquant que ne pas porter le hijab avait été une erreur et non une protestation. Vraisemblablement, elle a posté ce message sous la contrainte.

Les manifestations iraniennes qui ont duré des mois contre les règles strictes pour les femmes étaient initialement une réaction à la mort de Mahsa Amini, 22 ans. Elle est décédée en septembre après avoir été arrêtée par la brigade des mœurs pour ne pas avoir porté correctement son foulard. Le procureur public iranien a déclaré plus tôt cette semaine que le parlement et le pouvoir judiciaire « réévaluaient l’exigence du port du foulard », a rapporté l’agence de presse AFP. Ce à quoi cette évaluation mènera est inconnu. Le président ultra-conservateur Ebrahim Raisi s’est déjà prononcé contre la modification du code vestimentaire.

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