La loi sur la chaîne d’approvisionnement continuera de s’appliquer en 2024 – même pour les petites entreprises


En Allemagne, la loi sur la chaîne d’approvisionnement continuera à s’appliquer au cours de la nouvelle année. À partir de 2024, elle concernera les entreprises de plus de 1 000 salariés, alors qu’auparavant la limite était de 3 000. Depuis début 2023, les entreprises allemandes doivent légalement assumer la responsabilité du travail des enfants et du travail forcé dans la chaîne d’approvisionnement de leurs produits. Car lorsqu’un T-shirt arrive dans un magasin en Allemagne, une barre de chocolat dans un supermarché ou un canapé dans un magasin de meubles, les produits ont souvent subi de nombreuses étapes de production dans différents pays. La loi sur le devoir de diligence en matière de chaîne d’approvisionnement (LkSG), comme on l’appelle officiellement, et qui est souvent critiquée par les entreprises, oblige les entreprises à rendre des comptes.

Selon ses propres informations, l’Office fédéral de l’économie et du contrôle des exportations (BAFA) compétent n’a pas eu à imposer de sanctions en cas d’infraction au cours de la première année. Selon l’autorité, les entreprises assujetties examinent de plus près leurs chaînes d’approvisionnement et mettent en œuvre avec succès les exigences légales.

Les négociateurs du Parlement européen et des États de l’UE se sont également mis d’accord en décembre sur une loi sur la chaîne d’approvisionnement à l’échelle de l’UE. En principe, les règles s’appliquent aux entreprises de plus de 500 salariés et réalisant au moins 150 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il est par exemple prévu que les entreprises puissent être tenues pour responsables devant les tribunaux européens si des violations des droits de l’homme surviennent dans leurs chaînes d’approvisionnement. L’accord sur le droit européen doit encore être confirmé par le Parlement européen et les États membres de l’UE. (dpa)



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