La lisière brute du quartier populaire et les tribunes de foot : « Mon école d’apprentissage »


Floyd Aanen aime Roosendaal, le club de football RBC et surtout le quartier de Kalsdonk où il est né. « Comme les gens vivaient dans le quartier, donc ils vivaient dans les gradins », raconte le journaliste de 38 ans. Il en a fait le court documentaire ‘De Luiten, football et quartier ouvrier’.

Écrit par

Ronald Stratter

Bien que son nom puisse suggérer le contraire, le documentaire d’Aanen n’a rien à voir avec un ballon qui roule ou le résultat d’un match de football. Il s’agit justement de l’ambiance et des gens du quartier ouvrier de Kalsdonk.

Trois hommes de trois générations différentes qui se sont toujours tenus du côté ouest dans l’ancien stade De Luiten démoli, parlent de l’avant-garde du quartier populaire. Qu’ils n’ont pas laissé les gens marcher dessus dans leur quartier et qu’ils ont également tenu bon à RBC.

« Personne n’est venu ici pour agiter le quartier », raconte François van Velthoven. « Et quand nous sommes allés au NAC-out, nous avons accroché des notes dans le quartier à l’avance. Ensuite, nous avons montré à Breda que nous pouvions venir avec quelques centaines de personnes. Les Marocains ont également suivi. S’il arrivait quelque chose, nous nous sommes assurés que personne a été pris. Vous pouviez compter l’un sur l’autre.

« C’est de la nostalgie qui vaut la peine d’être entretenue. »

Il est clair que les meilleurs garçons de la classe ne vivent pas à Kalsdonk. Et cela remonte à loin, selon une citation de 1938 des sœurs catholiques. L’historien de la ville Joss Hopstaken lit: « Les enfants de Kalsdonk sont quelque peu notoires! Ils n’étaient ni les meilleurs ni les plus faciles et les mères avaient souvent besoin d’autant d’éducation que les enfants. Kalsdonk était quelque chose de spécial. »

C’est la raison pour laquelle le réalisateur Floyd Aanen a réalisé le documentaire, dans lequel de nombreux autres Roosendal ont leur mot à dire. Et en fait, il aurait pu s’interviewer.

« J’ai tout vécu ici dans les tribunes et dans le quartier », déclare Aanen. « Quand j’avais 12 ou 13 ans, ma première bière, cigarette et joint. Et mon premier combat. C’était mon expérience d’apprentissage. »

« Surtout les gars du côté ouest qui racontent les histoires d’alors, ne tournez pas autour du pot dans le documentaire », explique Floyd Aanen. « C’est brut, brut, honnête, réel et aussi affectueux. Le but du documentaire est de montrer à quel point cette époque était belle. C’est une nostalgie qui vaut la peine d’être maintenue. »

Le documentaire sera présenté en première le 5 février. Les personnes intéressées peuvent venir voir à partir de 16h30 au cinéma du stade Atik à Roosendaal.

En attente des paramètres de confidentialité…

Floyd Aanen
Floyd Aanen

Sportpark De Luiten avant sa démolition il y a 23 ans.
Sportpark De Luiten avant sa démolition il y a 23 ans.



ttn-fr-32