La laine est le plus chaud d’origine lors de la journée des pulls chauds

La Climate Association Netherlands appelle tous les Néerlandais à baisser le chauffage vendredi et à enfiler un pull chaud. La soi-disant journée du chandail chaud. Chez les Bergers de Balloo ils savent tout sur les pulls chauds, ils confectionnent et vendent des pulls en laine à partir des moutons qui se promènent sur le Balloërveld.

Dans l’atelier de laine, Henriëtte Meilof s’affaire avec un certain nombre d’aiguilles à tricoter. « On peut le faire avec des aiguilles droites, ou une aiguille à tricoter circulaire, et ça sert aussi pour le tissage. Chacun devrait venir voir par lui-même ce qu’on peut faire avec. » L’atelier de laine est situé derrière la bergerie, juste à l’extérieur de Balloo.

De là, le troupeau de moutons va dans la lande. Selon la bergère Marianne Dunkerque, la façon dont elle tond son troupeau détermine les qualités de la laine.

« Oui, tout à fait. Dès le début. En fait, à partir du moment où vous accouplez les brebis. Ensuite, vous avez déjà une idée des couleurs que vous voulez et de la qualité », explique Dunkerque.

Elle pense également qu’il est important que les moutons soient le plus possible à l’extérieur. « Pendant la journée, vous voyez que la laine gonfle. Elle devient plus pleine et plus rugueuse. Le vent souffle à travers et la pluie et la neige tombent dessus. Et la température fait aussi quelque chose. Vous remarquez donc un mouvement dans la laine. « 

Le loup menace la qualité de la laine, car il devient de plus en plus difficile de laisser les moutons dehors la nuit. Mais dans l’écurie la fourrure feutrée. « Vous avez un hangar profond dans la bergerie. Et quand les animaux arrivent avec un pelage légèrement humide et qu’ils se couchent, vous commencez ce processus de feutrage. Bien sûr, il y a aussi du fumier, donc le pelage se détériore de telle manière que je préfère ne pas pour faire ça. »

Après la tonte des moutons, la laine est divisée en sacs avec de la laine à filer, de la laine de feutre et de la laine de feutre à filer. Ils sont traités de différentes manières. Au final, une partie se retrouve chez Henriëtte Meilof, qui en fait un pull bien chaud, par exemple. Ces pulls sont uniques et faits à la main, et prennent beaucoup de temps. « Eh bien, 150 heures? » les estimer. « Selon votre rapidité, vous aurez un cardigan ou un pull après quelques semaines. »

Selon Marianne Duinkerken, l’intensité du travail explique pourquoi les pulls ne sont pas bon marché. « Quand j’ai commencé ici et que les gens sont entrés, ils ont juste regardé les étiquettes de prix. Et ont murmuré : ‘Psst, c’est pas cher ça’. Quand vous expliquez comment fonctionnent les processus, ils pensent toujours que c’est beaucoup d’argent, mais au moins ils osent le dire à haute voix. Vous devez aussi l’expliquer un peu et ensuite il y aura plus d’appréciation.

Un vrai pull en laine est donc chaud, pas bon marché, mais durera de nombreux jours de pull chaud. « Un objet en laine ne se détache jamais. À moins que la mite n’y pénètre, mais si vous le manipulez avec précaution, il est indestructible. »



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