La Juve sort en colère: en 9, elle perd aux tirs au but avec Genk

En barrage deux expulsions chez les Noirs et Blancs, mais les Belges ne percent pas. Puis, sur penalty, les hôtes sont sortis 4-3, l’erreur de Yildiz a été décisive

La Juve Primavera s’est inclinée 4-3 aux tirs au but sur le terrain de Genk et a dit adieu à la Youth League avec beaucoup de regrets, au terme d’un match disputé en double infériorité numérique dans la dernière demi-heure de jeu. Les garçons de Montero auraient mérité un autre sort, en raison des occasions accumulées dans la moitié de terrain adverse et de la façon dont ils ont su réagir aux difficultés d’un match conditionné par une direction arbitrale douteuse : 9 cartons, dont deux rouges contre la Juve, malgré une course loyale. L’erreur sur le dernier coup de pied de Yildiz a été décisive : la trajectoire déviée sur le poteau par le gardien.

Équilibre

Au départ Daffara désamorce un coup franc de Martens, les bianconeri essaient à la place avec Hasa de loin : la conclusion n’est pas précise. La première fraction offre en fait peu d’idées intéressantes pendant environ une demi-heure, l’équipe de Montero s’appuie trop sur les initiatives des individus – Yildiz surtout – et peine assez à exprimer la qualité dans le jeu. Genk a failli prendre l’avantage avec un tir d’Arabaci juste au-dessus de la barre transversale. Deux tentatives de la Juventus avant la pause : un tir de Yildiz qui leurre l’extérieur du filet et un coup franc de Rouhi juste surdimensionné. L’équilibre règne.

Juventus en 9

Tout change inévitablement cinq minutes après le début de la seconde période, en raison du feu rouge direct agité à Dellavalle pour une mauvaise faute sur Rotundo. Montero se met à l’abri en appelant un attaquant, Mancini, pour réparer la défense avec Domanico. La réaction immédiate de la Juve a été confiée à un tir de Rouhi, sauvé, et une tentative de Hasa, fermée par un défenseur, sur le rebond. Le directeur de match, le Serbe Milanovic, a de nouveau été le protagoniste à la 63e minute : Nonge lancé en profondeur, est tombé sur une poussée de Martens accentuant peut-être un peu la chute mais pas au point d’être expulsé pour un deuxième carton jaune.

Fin stoïcienne

Avec deux joueurs à terre, la Juve tente de gérer l’impact avec deux lignes très étroites, laissant Turco en avant comme seule référence pour redémarrer. La dernière demi-heure pour la Juventus a été stoïque : alors que Genk s’est montré incapable de s’approprier le match, Nzouango a failli prendre l’avantage d’une tête sur corner, le nouveau venu Anghelé a pris le poteau d’un beau pied gauche d’avant à la suggestion de Rouhi (le meilleur des garçons de Montero) et Yildiz ont donné la chair de poule au gardien belge avec un tir du pied gauche qui a frôlé la barre transversale. Daffara repousse Smakens sur le seul tir de Genk, qui célèbre ensuite aux tirs au but.



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