La Juve sèche, peu de tirs et peu de buts. Motta cherche de nouvelles façons de revenir sur le chemin de la victoire en championnat


Après 5 journées, les Bianconeri sont parmi les pires de Serie A pour les ballons lancés dans la cible et les touches dans la surface adverse

Journaliste

24 septembre – 13h29 -MILAN

Le classement indique la quatrième place, un point de plus que l’Inter et Milan et un de moins que Naples, contre qui le dernier match nul a eu lieu. On ne sait pas si Thiago Motta aurait signé pour occuper ce poste après 5 jours, il est certainement satisfait de la façon dont le groupe a mis en œuvre sa philosophie et est convaincu qu’il est sur la bonne voie. Dans le football, les chiffres ne font pas tout, mais ils nous aident à comprendre dans quelle direction nous devons aller et où nous devons nous améliorer. Ceux du nouveau parcours disent que les Bianconeri ont du mal à marquer car ils tirent très peu au but et touchent à peine le ballon dans la surface adverse. Ce sont des chiffres qui ne ressemblent pas à ceux de la Juventus et qui les placent dans la partie inférieure du tableau et qui, tous ensemble, mettent en évidence la raison des trois zéros consécutifs en championnat.

les statistiques

Pas de tirs, pas de fête, dirait George Clooney, car moins on tire vers le but, plus il devient difficile de marquer. Après 5 journées, la Juventus occupe la quatorzième place pour le total de tirs (53) et la treizième pour les tirs au but (17). La situation s’aggrave si l’on analyse les touches dans la surface adverse (81, dix-septième place), les centres en jeu ouvert (54, seizième place) et les tirs de l’extérieur de la surface (15, dix-septième place). Tout cela explique pourquoi les Bianconeri n’ont marqué que 6 buts jusqu’à présent, concentrés sur les 2 premiers matches contre Côme et Vérone : avec une production offensive aussi limitée, l’équipe aura probablement du mal à marquer.

dv9 et c’est tout

Certes, le mauvais moment de Dusan Vlahovic, sans but en 4 matches entre le championnat et la Ligue des champions, n’aide pas, mais finalement le Serbe est le seul du groupe avancé, hormis Weah, à avoir fait mouche : zéro but. pour Yildiz en Serie A , idem pour Nico Gonzalez et Teun Koopmeiners : les deux premiers ont sorti l’impasse en Europe, lors du premier match contre le PSV, tandis que le Néerlandais poursuit sa première célébration sous le maillot noir et blanc.

comme à Bologne

Bien entendu, les chiffres ne mentent pas. Et les difficultés de la Juventus en phase offensive sont évidentes. Mais ne vous y attendez pas. Le Bologne de Motta a également commencé le championnat avec quelques problèmes pour terminer et récolter quelques zéros-nuls. Ensuite, la situation s’est améliorée, mais l’équipe rossoblù n’a pas changé de manière significative. La qualification historique pour la Ligue des Champions est survenue grâce à l’excellente gestion de la phase défensive et à un contrôle discret des matchs grâce à une possession qui a évité les dangers et a permis aux joueurs de se rapprocher progressivement du but.

plus d’hommes et de coups de feu de l’extérieur

Contre Naples, la Juventus a tellement gardé le ballon et c’est peut-être aussi pour cette raison que l’entraîneur a précisé en conférence que son équipe avait nettement mieux joué que son adversaire. Mais visiblement il n’y avait aucun danger dans les trente derniers mètres et ici l’enjeu est double : d’une part l’organisation tactique, de l’autre les qualités individuelles. Et les fonctionnalités. Parce que les joueurs offensifs de la Juventus ont un nombre de buts décent mais pas élevé dans les jambes, surtout hors penalty. Il est donc essentiel d’augmenter leurs possibilités de tirer avec une manœuvre bien étudiée dans laquelle, comme le souligne Motta, la zone est attaquée avec plus d’hommes au bon moment ou d’autres voies sont également choisies comme le tir de l’extérieur. Les mécanismes seront en place d’ici quelques semaines, l’absence de Milik (qui a désormais surmonté son problème au genou mais fait un travail physique pour être prêt après la pause) a privé l’entraîneur d’une alternative utile du point de vue tactique plutôt que tactique. Plus qu’efficace, Weah était un pari déterminé par le désir de perturber la ligne défensive de Conte avec le mouvement américain. Il y a aussi un autre aspect à considérer. Les joueurs de la Juventus semblent tous très impliqués dans le projet au point de garder leurs instincts sous contrôle, préférant suivre les consignes et donc s’adapter au plan tactique étudié à l’entraînement. Au cours de la saison, ce problème n’existera plus : les choix seront naturels et immédiats, il n’y aura pas besoin de penser au jeu, perdant cette fraction de seconde qui peut être décisive pour surprendre les adversaires.





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