Outre la conversation téléphonique, des applications incriminantes sont également citées. Ces messages menacent de nouvelles violences si la dette n’est pas remboursée. « Pourquoi m’obliges-tu à te couper la tête ? », lit-on dans l’un des messages. L’avocat du suspect, Fatih Sakrak, affirme qu’il n’a pas été prouvé que Heine l’avait envoyé.

« Repas principal »

D’autres messages texte font référence aux bombes à titre d’aperçu. Un « repas principal » a été menacé, ce qui aurait pour conséquence que la maison serait déclarée inhabitable et que les habitants perdraient leur logement. Il est frappant de constater que l’un des Cobra jetés dans la maison contenait également un message manuscrit faisant référence au « repas principal ».

Lors de l’audience, il a été demandé de suspendre la détention provisoire du suspect, afin que Heine P. puisse attendre son procès en toute liberté. Le suspect déclare avoir des problèmes de santé, notamment de graves problèmes dentaires qui ne peuvent être traités adéquatement en prison. Il espérait être libéré pour recevoir des soins médicaux, mais aussi pour s’occuper de sa mère et de ses chats.

Le ministère public s’oppose à sa libération. « Il y a tellement de moments de menaces sérieuses. Cela n’a cessé qu’après l’arrestation », a-t-elle déclaré au juge. Selon le policier, les faits sont bien trop graves pour justifier une suspension.

Le juge examinera les arguments et décidera bientôt si Heine P. peut attendre son procès en toute liberté.



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