« Faits terribles. » C’est ainsi que le procureur de la République a décrit les actes de violence d’un homme de 49 ans originaire de Valthermond. Il a requis six ans de prison pour tentative d’homicide involontaire, viol, prise d’otage et tentative d’agression grave sur une femme à son domicile de Valthermond.
Le mari et la femme se connaissent depuis l’enfance. En avril 2021, les deux se sont rencontrés à nouveau et ont noué une relation. Fin juin 2022, elle est venue le chercher à la prison, où il purgeait une peine. La femme a mis fin à la relation parce qu’elle avait un nouveau partenaire entre-temps.
Selon le procureur, ce choix a dégénéré en une explosion de violences au domicile de la femme début juillet. Selon le procureur, il peut être prouvé que la femme a reçu des coups de pied, des coups et qu’on lui a tiré les cheveux dans sa cabane. La femme ne voulait pas que le suspect entre dans la maison où résidait son nouveau partenaire.
Le partenaire de la femme qui avait besoin d’aide a appelé la police car il avait perdu sa petite amie depuis un certain temps. Les agents ont examiné le hangar, où la femme et le suspect se trouvaient derrière une porte à ce moment-là. L’homme l’a empêchée de crier en lui fermant la bouche et le cou. Ils n’ont pas été découverts. C’est une privation de liberté, a déclaré le procureur.
Dès que les policiers sont partis, l’homme a noué une corde autour du cou de la victime et a tiré. Puis elle a été violée. « Après, elle a failli être étranglée et battue. Elle ne pouvait plus se défendre », a déclaré le procureur de la République. Le suspect nie toutes les accusations. Il était dans un café à Emmen à l’époque.
L’homme a admis qu’il avait donné des coups de pied et de poing à la femme une fois. « Elle n’est pas juste, c’est pourquoi, » dit l’homme. Le procureur l’a qualifié de menteur. La recherche dans la grange a révélé des traces de sang de la femme. Les blessures de la femme correspondent à son rapport. Sur la corde, qui l’a presque étranglée, il y avait des traces des deux.
D’après les conversations téléphoniques que le suspect a eues avec la femme de sa cellule, il semble le regretter par intérêt personnel, a indiqué le procureur de la République. « Je vous ai supplié plusieurs fois d’arrêter. Comment ai-je mérité cela ? », a demandé la femme au suspect lors d’une conversation. L’homme a répondu : « Parce que tu voulais partir ».
Des tentatives ont été faites pour examiner l’homme psychologiquement, mais sans succès. Il n’a pas coopéré, pas même dans ses recherches au Pieter Baan Center. Le Tbs ne peut pas être avancé, a précisé le procureur, car aucun trouble n’a été identifié. Le suspect a un casier judiciaire de 45 pages, comprenant des actes de violence.
La société doit être protégée de lui, a déclaré le procureur. Il a également exigé qu’une mesure soit imposée au suspect, afin qu’il puisse être maintenu sous surveillance pendant longtemps après sa peine de prison. L’avocat du suspect a qualifié le rapport de douteux. « Elle le contacte encore quotidiennement, même sous le nom de sa sœur. »
Le jugement dans cette affaire est le 30 mai.