La joie des cours : "Là j’ai perdu le A, la roue tourne. Baldanzi reste"

Le président jouit d’une victoire contre toute logique et prédictions mais absolument méritée. David a vaincu Goliath mais reste fermement ancré sur le sol.

Une soirée en tant que protagonistes sur l’échelle du football. Corsi profite d’une victoire dans le même stade qui lui avait donné beaucoup d’amertume il y a trois ans. Le président d’Empoli a exprimé ses émotions et ses sensations aux micros de Sports du ciel après la victoire à l’Inter.

RENDRE HOMMAGE À

Une victoire contre toute logique et prédictions mais absolument méritée. David a battu Goliath. « Pour une équipe et un club comme Empoli, jouer à San Siro est déjà un honneur. Nous sommes un petit club provincial de 50 000 habitants. Toute notre ville ne remplirait pas ce stade. Cela vous donne une idée de la victoire que cela représente. C’est extraordinaire, il nous est arrivé de gagner cinq ou six fois à San Siro mais j’étais toujours sur le canapé. Je suis ici pour la première fois, pas parce que j’en avais envie, j’espérais au mieux un match nul. Ici nous sommes partis Serie A il y a trois ans, parfois la roue tourne et nous permet aussi d’obtenir une certaine satisfaction ».

RÊVER

Une rêverie : la projection est de 50 points. Si ce n’est pas l’Europe, nous sommes proches. Et la Fiorentina est en retard au classement. « Ici à Empoli, nous savons bien que dans le football, trois ou quatre matchs suffisent pour changer complètement le scénario. Nos supporters broderont sûrement sur le fait d’être devant la Fiorentina, mais cela n’a aucun sens de faire ce type de comparaison. Nous jouons dans un autre championnat et notre seul objectif est d’atteindre la sécurité. Cette victoire doit léguer l’envie de s’entraîner et de s’améliorer. »

BIJOUX

Une victoire précieuse, signée par un joyau comme Baldanzi. Déjà un homme de marché. « Je suis ravi que le but soit venu d’un garçon qui a joué un rôle de premier plan dans le Primavera Scudetto. Il y avait trois joueurs sur le terrain de cette équipe, un pour l’Inter. Baldanzi ira jouer dans un grand club mais il doit terminer lui-même à Empoli pour être prêt à 100 %. Pour l’instant, je ne pense pas à l’évaluation, cela n’a aucun sens d’y penser. Nous ne risquons que de sortir de la route. Notre objectif est plutôt de garder la barre droite. Les compliments sont agréables mais nous préférons affronter la réalité. Profitons simplement de la victoire à San Siro, mais à partir de demain, nous commençons à penser à Turin ».



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