La jeune fille retourne à la villa des horreurs pour revivre les moments les plus dramatiques du massacre devant le juge


R.raconte un morceau de l’histoire italienne, fiction Circéo (jusqu’à ce soir Raï 1 le deuxième épisode est diffusé). Un épisode de violences brutales contre deux filles, un féminicide dont la pertinence doit faire réfléchir. Hier – comme aujourd’hui – il y a eu des retraites aux flambeaux et des manifestations pour dire que ça suffit. Mais les femmes ont continué à être tuées.

Dans le nouvel épisode de Circéo le réalisateur Andrea Molaioli se concentre sur procès contre les violeurs de Donatella et les assassins de Rosaria: Angelo Izzo, Gianni Guido et Andrea Ghira, propriétaire de la villa des horreurs. Un processus devenu un symbole collectif: à l’intérieur et à l’extérieur de la salle d’audience, toutes les femmes crient pour que justice soit faite.

Circéo: l’intrigue du deuxième épisode

Latine, 30 juin 1976. C’est le premier jour du procès contre les violeurs et les meurtriers de Donatelle (Ambrosia Caldarelli) et Rosarie (Adalgisa Manfrida). Pour la majorité des étudiants italiens, c’est le jour de l’examen final, pour la « fille du Circeo », c’est un autre jour qui marque sa vie. Il n’a pas vu ses bourreaux face à face depuis neuf mois. L’avocate Teresa (Greta Scarano) avec Fausto Tarsitano (Enrico Ianniello) se bat de toutes ses forces pour obtenir justice.

Angelo Izzo et Gianni Guido sont présents au tribunal avec leurs clients. Manques Andréa Ghira, le propriétaire du manoir des horreurs. Ses amis le défendent en affirmant qu’il n’était pas dans cette maison ce jour-là. Donatella est bouleversée à l’idée de les revoir. «Ce n’est pas une course de vitesse, un procès – dit Teresa à Donatella – c’est plutôt un marathon : il faut conserver son énergie et la prendre un jour à la fois.

S’en suivent des journées très compliquées pour le jeune de dix-huit ans: il doit aussi revenir sur les lieux du drame pour raconter son histoire devant les avocats et le juge les 36 heures les plus terribles de sa vie. Elle a vécu des choses qui auraient tué n’importe qui mais, malgré tout, elle prouve qu’elle a survécu.

Les défenseurs des massacres cherchent pour démontrer que la mort de Rosaria n’a pas eu lieu dans le coffre du 127 blanc. L’objectif est de relancer le processus depuis le début, à Rome. Aussi ils demandent l’infirmité mentale pour leurs clients. Nous arrivons à 28 juillet 1976, lors de la dernière audiencelorsque des circonstances atténuantes sont requises pour éviter une condamnation à perpétuité.

Le procès de la « Fille de Circéo » devient un procès pour les droits des femmes

Pour la première fois, les pages des journaux parlent de la question des femmes, le processus devient un processus médiatique, symbolique et collectif : à l’intérieur et à l’extérieur de la salle d’audience, des femmes réclament justice. L’avocat est à la tête de ce « mouvement ». Tina Lagostena Bassi (Pia Lanciotti) qui a un but bien précis : bousculer la société civile et réformer la loi sur les violences sexuelles.

Adalgisa Manfrida et Ambrosia Caldarelli. (Bureau de presse de la Rai)

À l’époque, le viol était considéré comme un crime contre la moralité publique et non contre la personne. Avec le procès de Donatella, les droits de toutes les femmes entrent en jeu ils descendent dans la rue pour exiger la prison à vie pour les trois accusés, qui combattent aux côtés de Donatella et pour Rosaria. Certains d’entre eux sont même présents dans le prétoire : ils veulent ébranler les consciences.

Les tensions sont fortes, mais il est important de maîtriser votre colère et de l’atténuer. pour ne pas faire exploser le processus. En fait, les défenseurs des meurtriers font appel à tout pour réduire la peine.

Le passé difficile de Teresa

Lors de ce deuxième épisode de Circéo nous saurons mieux Thérèse (le personnage inventé par les scénaristes interprété par Greta Scarano) et son passé (pourquoi est-elle si grincheuse avec sa mère ?) et le paparazzo Xavier (Angelo Spagnoletti), qui n’est pas aussi cynique que nous l’avons vu jusqu’à présent.

Le photographe lentement parvient à gagner la confiance de l’avocat, toujours très gardé et défensif. Enfin nous découvrirons un peu son passé, son père, sa mère et son oncle.

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