La Hongrie bloque l’approbation de l’embargo sur le pétrole russe acheminé en Europe via des pétroliers lors de la réunion des ambassadeurs. Budapest exige que le patriarche Kirill, chef spirituel de l’Église orthodoxe russe et partisan du président Vladimir Poutine, soit retiré de la liste des sanctions européennes. C’est ce qu’affirment plusieurs sources diplomatiques.
Lundi, les dirigeants européens sont parvenus à l’accord suivant :
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L’UE aimerait inscrire le patriarche sur sa liste de sanctions parce qu’il est considéré comme « un des premiers alliés » de Poutine et parce qu’il est un fervent partisan de la guerre de la Russie en Ukraine. Le fait qu’il se retrouve sur la liste noire européenne fait partie du sixième paquet de sanctions que les ambassadeurs envisagent actuellement. L’embargo pétrolier en fait également partie.
Les chefs de gouvernement européens sont parvenus à un accord politique sur ce sixième paquet lundi soir. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a également accepté car il peut continuer à importer du pétrole russe pour le moment. Mais maintenant, la Hongrie semble imposer une exigence supplémentaire avant d’approuver formellement le paquet de sanctions.
Les diplomates tentent toujours de convaincre Budapest d’abandonner la résistance.
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