La Hollande du Nord naturelle : un oiseau super rare à Het Robbenoordbos

C’est une réserve naturelle inconnue de beaucoup de gens, qu’ils traversent en se rendant à l’Afsluitdijk. Mais le Robbenoordbos, juste au sud de Den Oever, a beaucoup à offrir. Différents types de forêt, marais, eau, plantes spéciales, insectes et oiseaux : tout y est. Comme toujours dans la nature, les plus beaux trésors se trouvent pour ceux qui prennent le temps et regardent un peu autour. Et écoutez ! Nous avons rencontré un oiseau très spécial : un croisement entre un fuligule milouin et le canard aux yeux blancs.

Un martin-pêcheur passe, juste au-dessus de l’eau. Le garde forestier Leon Kelder était déjà alerte, car le martin-pêcheur annonce souvent son arrivée à l’avance avec un fort « Bip !!! » Cellier : « Ça y va ! Là ! Là ! Là ! » Le caméraman suit le doigt de Léon, qui suit le tracé du fossé à travers les buissons dont nous sommes à quelques mètres. Malheureusement… l’oiseau était trop rapide pour être filmé. Mais au bout d’un moment, nous avons eu une belle photo de lui.

Même pour un forestier chevronné comme Leon, qui travaille depuis des années pour Staatsbosbeheer dans le Kop van Noord-Holland, voir un martin-pêcheur est toujours une joie. « Là sur cette branche, elle est là ! Wow, comme c’est beau ! La voilà encore, regardez cette couleur ! » Le martin-pêcheur nous offre toujours un regard sur son plumage bleu éblouissant.

invité d’hiver

Un martin-pêcheur dans les bois ? Oui, car le Robbenoordbos compte de nombreux fossés et canaux. Nous naviguons sur le Hoge Kwelsloot lorsque nous apercevons un étrange canard. Au début, on pense que c’est un pochard. C’est un canard plongeur qui séjourne parfois ici en hiver. On voit d’abord une femelle et un peu plus tard aussi un mâle. Mais alors Leon commence à douter. « Est-ce un pochard ou suis-je coucou? » On regarde d’encore plus près à travers un téléobjectif. « C’est un canard aux yeux blancs ! C’est spécial ! » Les canards aux yeux blancs ne sont observés aux Pays-Bas que quelques fois par an, pendant l’hiver. Il est très rare qu’un canard aux yeux blancs se reproduise aux Pays-Bas. Mais ça devient encore plus fou.

Le texte continue sous la photo.

Léon et moi continuons à avoir des doutes et à la maison, nous nous plongeons dans les livres. À peu près au même moment, nous nous envoyons un SMS : « C’est un hybride ! » Il s’avère que les canards aux yeux blancs sont connus pour le faire parfois avec d’autres canards de leur famille : les Aythyas (fuligules). C’est pourquoi le canard que nous avons observé a un peu la répartition des couleurs du fuligule milouin, mais a d’autres caractéristiques d’un canard aux yeux blancs, comme cet œil blanc. Une découverte spéciale dans une forêt spéciale.



ttn-fr-55