Onze jours après la finale au sol et les verdicts du droit du sport, la gymnaste roumaine Ana Barbosu a reçu sa médaille de bronze pour la troisième place aux Jeux Olympiques de Paris.
Comme l’a annoncé la fédération nationale de gymnastique sur la plateforme Instagram, vendredi 16 août 2024, Ana Barbosu, 18 ans, a reçu la médaille selon le protocole olympique sur l’esplanade devant le Comité olympique roumain (COSR).
Barbosu a été honoré par le président du COSR et membre du CIO, Mihai Covaliu. Le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a présenté un bouquet de fleurs. « Justice a été rendue lors de la remise des médailles »a expliqué Morariu.
Quatre secondes trop tard
En raison de la reconnaissance ultérieure d’un niveau de difficulté plus élevé pour le gymnaste américain Jordan Chiles, Barbosu est tombée de la troisième à la quatrième place après avoir déjà célébré le bronze à l’intérieur de la Bercy Arena avec le drapeau du pays sur ses épaules.
La Fédération roumaine de gymnastique a alors contesté la correction du classement du Chili devant la chambre ad hoc du Tribunal international arbitral du sport (TAS), au motif que la demande correspondante avait été soumise au jury quatre secondes trop tard.
Raisons formelles
Le comité du TAS a suivi cet argument et a déterminé que la Fédération Mondiale de Gymnastique devait utiliser les scores originaux de 13,666 points pour Chiles et de 13,700 points pour Barbosu pour l’attribution des médailles.
La gymnaste américaine de 23 ans a alors dû renoncer à la médaille de bronze. L’association américaine de gymnastique a déposé une objection auprès du TAS, mais a échoué pour des raisons formelles.
Barbosu : « Nous n’avons rien fait de mal »
« Merci à tous ceux qui ont ajouté un peu de bronze à cette médaille »» a déclaré Barbosu après la cérémonie. Elle a aussi pensé à Jordan Chiles, entre autres. « C’est une situation difficile pour nous, avec tant d’incertitudes et de sentiments accablants »dit-elle.
« J’espère que tout le monde comprend que nous n’avons rien fait de mal aux Jeux Olympiques. Et que l’esprit olympique est plus important que tout malentendu entre autorités. »