Le Premier ministre israélien a confirmé que « la guerre continuera » puisque Tsahal a « capturé des terroristes » et les a interrogés pour obtenir des informations.
L’accord de trêve a été amélioré la semaine dernière parce que les troupes israéliennes ont « étendu » leurs activités à Gaza, affirme Benjamin Netanyahu.
Dans les jours qui suivront la libération des otages, la guerre continuera, dit-il.
Il répète que l’establishment israélien de la sécurité est « déterminé à poursuivre cette guerre » jusqu’à la défaite du Hamas.
Le ministre de la Défense Yoav Galant a ajouté que Tsahal ne fera pas marche arrière tant qu’elle n’aura pas exécuté son plan visant à libérer et à restituer les otages à leurs proches.
Hier, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré qu’il était « sur le point de parvenir à un accord de trêve » avec Israël, alors même que l’assaut sanglant dans l’enclave déchirée par la guerre se poursuit.
Cette déclaration a fait naître des espoirs quant au sort des otages israéliens détenus par le Hamas lors du massacre du 7 octobre.
Au total, 240 otages sont détenus à Gaza, dont au moins 30 enfants, selon l’ambassade israélienne.
Et suite à l’approbation d’aujourd’hui, dans le cadre de l’accord de trêve, un arrêt des combats de quatre jours a été convenu ainsi que la libération de 50 des quelque 240 otages.
Après des semaines de négociations par l’intermédiaire du Qatar, le cabinet du Premier ministre israélien a approuvé la trêve aujourd’hui à l’issue d’une réunion qui a duré presque toute la nuit, au cours de laquelle il a déclaré aux ministres qu’il s’agissait d’une « décision difficile mais que c’est une bonne décision ».
Mais Benjamin Netanyahu a insisté sur le fait que la mission d’Israël restait la même et a promis que l’offensive se poursuivrait une fois le cessez-le-feu expiré.
Il a déclaré : « Nous sommes en guerre et nous continuerons la guerre jusqu’à ce que nous ayons atteint tous nos objectifs.
« Détruire le Hamas, rendre tous nos otages et garantir qu’aucune entité à Gaza ne puisse menacer Israël. »
Les civils palestiniens ont dû fuir pour sauver leur vie alors qu’Israël tente de détruire le Hamas après que le groupe terroriste a massacré 1 200 civils le 7 octobre.
Les familles vivant à Gaza ont été prises entre deux feux, avec des accusations régulières selon lesquelles les terroristes tentent de les utiliser comme « boucliers humains ».
Une grande partie de la partie nord de la bande de Gaza a été transformée en une zone de guerre dévastée – avec des bâtiments en ruine, des approvisionnements en diminution et d’horribles souffrances pour la population de Gaza.
La Croix-Rouge estime qu’environ 1,5 million de civils ont été contraints de fuir vers le sud face aux attaques terrestres, aériennes et maritimes israéliennes.
Les chiffres du bilan des morts restent non vérifiés, mais les responsables de la santé du Hamas affirment que plus de 11 000 civils, dont plus de 4 500 enfants, ont été tués.
Israël conteste ces chiffres – et le président américain Joe Biden a déclaré qu’il n’y avait « aucune confiance ».
Mais Benjamin Netanyahu a admis qu’Israël n’avait « pas réussi » à réduire le nombre de victimes civiles.
Mais il a ajouté que ces morts devaient être imputées au Hamas et non à Israël.
Et tandis que l’horreur se poursuit, les appels se multiplient en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire pour mettre fin à l’effusion de sang.