La grève menace à la police judiciaire
Selon le FGP, le déménagement prévu est préjudiciable à l’enquête sur les crimes dans le Westhoek. Ils craignent également une opération inefficace et pensent qu’ils en subiront également les conséquences personnelles. Florent Patteeuw, Syndicat de police VSOA : « À Ypres, il y a 13 membres du personnel qui souhaitent déménager à Courtrai ou à Bruges. Et à Furnes, il y a actuellement 11 employés qui doivent se rendre à Bruges ou à Courtrai.
En 2015, la police judiciaire de Veurne et d’Ypres comptait encore 60 personnes. Ils disent travailler dans des immeubles décents. Le projet de fermer à la fois le FGP d’Ypres et de Veurne et de les regrouper dans des bâtiments isolés et délabrés à Bruges et à Courtrai rencontre des résistances. « Ce n’est effectivement pas bon pour l’efficacité. D’une part, il y a la connaissance du terrain. Egalement contacts avec la police et avec la population locale. Ici, nous connaissons les gens et nous obtiendrons également des informations beaucoup plus rapidement que ce ne sera le cas à l’avenir.
La Police judiciaire fédérale mène des enquêtes sur les meurtres, les crimes et les délits. Ils déposeront le préavis de grève la semaine prochaine. Commencent alors les négociations. Il y a de fortes chances que les victimes soient laissées pour compte et que des dossiers soient oubliés pendant la grève.
Réponse de la direction : la centralisation est parfaite
A la direction de la police judiciaire fédérale ils ne partagent pas l’analyse du syndicat de la police. Ils sont prêts à négocier avec les inspecteurs d’Ypres et Furnes. La proximité locale, par exemple, semble être moins prioritaire pour le directeur des inspecteurs de police. Car le FGP est un service de police judiciaire qui enquête de plus en plus sur la criminalité transfrontalière. (en savoir plus sous la vidéo)