La grève des relais NS commence aujourd’hui dans le Nord : beaucoup de nuisances à prévoir

Le personnel de NS cessera de travailler dans le nord des Pays-Bas aujourd’hui. Après la rupture des conventions collectives entre l’opérateur ferroviaire et les syndicats, les employés se sont mis en grève pour le reste du mois d’août. A commencer par le Nord.

Beaucoup de retard est attendu, ce qui laissera sa marque non seulement dans le Nord. « Tout cela peut mal tourner », craint le directeur Freek Bos de l’organisation de voyageurs Rover. Les pannes de train ne sont pas seulement probables dans les gares d’Assen, Meppel ou Groningen et Leeuwarden, l’arrêt de travail peut aujourd’hui se propager comme une nappe de pétrole sur le reste du pays. Si un train ne part pas, il ne peut pas arriver ailleurs. Cela pourrait entraîner des problèmes dans le Brabant ou le Limbourg, craint Rover.

La compagnie de bus Qbuzz a annoncé qu’elle ne serait pas en mesure de déployer des bus supplémentaires. Selon un porte-parole, cela n’est pas possible en raison du manque de personnel chez le transporteur.

L’association des transporteurs vous appelle donc à rester chez vous pendant toutes les dates de grève. Dans les prochains jours, ce sera au tour des autres régions, ce qui pourrait chambouler le calendrier partout.

Après le nord cette semaine, la partie ouest des Pays-Bas est le point central d’action, la semaine prochaine la grève de relais se poursuivra vers le nord-ouest (29 août) et le centre des Pays-Bas (30 août), pour se terminer dans le sud des Pays-Bas le 31 du mois.

Les représentants du personnel des trains, réunis au sein de FNV, VVMC et CNV, optent pour des actions non favorables au public après que NS n’ait pas accédé à leurs demandes. Les syndicats souhaitent, entre autres, un versement unique de 600 euros bruts et une augmentation salariale mensuelle permanente de 100 euros bruts. La NS refuse de promettre cela, car l’organisation essaie toujours de sortir de la vallée financière après la crise corona.

Il n’est pas non plus certain que les passagers des trains finissent par devenir les victimes des dures négociations des conventions collectives de travail. Si la direction de la NS ne respecte pas les conditions des syndicats, des grèves nationales pourraient suivre en septembre.



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