La Grèce a arrêté 1 300 passeurs l’an dernier et arrêté 250 000 migrants

Des groupes de défense des droits de l’homme accusent Athènes de renvoyer illégalement en Turquie des personnes espérant un avenir meilleur en Europe avec de soi-disant refoulements. L’UE tolère cela aussi, disent les militants des droits de l’homme.

La Grèce, pour sa part, accuse Ankara de « poussée en avant »: les migrants ont le choix par les autorités turques de retourner en Syrie ou dans d’autres pays, ou d’entrer illégalement en Grèce, a répété Athènes à plusieurs reprises.

Athènes reste attachée à une sécurité stricte des frontières, tant sur terre que sur mer. Pourtant, selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 18 800 personnes auront réussi à entrer en Grèce d’ici 2022. C’est deux fois plus qu’en 2021. Il y en avait alors 9 157.



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