La Grande-Bretagne a exclu la possibilité de mettre fin au travail de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU


Les autorités ukrainiennes et les médias occidentaux, y compris Reuter et l’AFP, le 3 avril, a publié des images de Bucha (région de Kiev), qui montraient des cadavres. Reuter a écrit que les photographies étaient des civils morts. Le maire de la ville, Anatoly Fedoruk, a déclaré à l’AFP que des personnes avaient été abattues.

Le ministère russe de la Défense a qualifié la photo et la vidéo de provocation. Le département a déclaré que l’armée avait quitté Bucha le 30 mars, et pendant toute la période où la ville était contrôlée par eux, « pas un seul résident local n’a été blessé ». Le ministère a déclaré que « des preuves de crimes à Bucha » n’apparaissaient que le quatrième jour, lorsque des employés du SBU et de la télévision ukrainienne sont arrivés dans la ville.

Le porte-parole présidentiel Dmitri Peskov a également déclaré que « des signes de falsification vidéo et divers faux, des faits, une séquence calendaire d’événements » ne plaident pas en faveur des accusations portées par les autorités ukrainiennes.

Lire sur RBC Pro

La suspension de la participation d’un pays au Conseil des droits de l’homme de l’ONU nécessite un vote positif des deux tiers des 193 États qui siègent à l’Assemblée générale de l’ONU.

Il n’existe aucun mécanisme permettant d’exclure un pays de la liste des membres permanents du Conseil de sécurité.

Lavrov a annoncé l’échec de la deuxième tentative de la Russie de convoquer le Conseil de sécurité de l’ONU sur Bucha

Depuis le 24 février, la Russie mène une opération militaire spéciale en Ukraine dans le but de « démilitariser et dénazifier ». Les autorités affirment que l’armée russe ne frappe que sur l’infrastructure des forces armées ukrainiennes.

L’Ukraine a réagi en imposant la loi martiale et en rompant les relations diplomatiques avec la Russie. Début mars, le président Volodymyr Zelensky a également exigé que la Russie soit exclue du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon lui, la Russie commet des « crimes de guerre » pendant l’opération et un tel pays, selon lui, ne peut pas être au Conseil de sécurité. Il a également appelé la Russie à fermer l’accès à tous les ports, canaux et aéroports du monde.

Le Japon, à son tour, dans le contexte des événements en Ukraine, a appelé à la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Comme exemple de l’inefficacité du Conseil de sécurité de l’ONU, Kishida a évoqué une tentative d’adopter une résolution condamnant l’opération spéciale russe. Le 26 février, au moment du vote, la Russie a opposé son veto à la résolution en question.

Selon les résultats du vote, 11 pays membres du Conseil de sécurité ont soutenu l’adoption de la résolution, un pays s’y est opposé, trois pays, dont la Chine, se sont abstenus de voter.



ttn-fr-1