La France a dû se contenter d’un match nul lors de sa troisième participation au tournoi. La performance contre l’Islande à 1: 1 (1: 0) a été très cahoteuse. Les « Isis » doivent boucler leurs valises après trois matchs nuls.
Six nouveaux joueurs ont fait irruption sur la pelouse du Rotherham’s New York Stadium pour « Les Bleues ». La première place du groupe D étant déjà assurée, la sélectionneuse Corinne Diacre en a profité pour faire jouer ses anciennes remplaçantes.
Des stars telles que Delphine Cascarino ou Grace Geyoro ont eu droit à une pause. Bien sûr, la capitaine était dans le onze de départ : Wendie Renard ne pouvait tout simplement pas être en reste. Avantage Islande, c’était déjà le choix des vêtements. Car alors que les nordistes, en tant qu' »équipe locale » répertoriée par l’UEFA, étaient autorisés à porter leurs maillots bleus habituels, la France a dû passer au maillot de remplacement blanc.
1-0 en moins d’une minute
Mais c’est tout pour l’instant avec le sens islandais de l’accomplissement. Le match était à peine lancé que les nordistes étaient déjà derrière. La directrice du milieu de terrain Clara Mateo a joué une passe courte mais très efficace sur les 16 adverses dans l’interface entre les défenseurs et Mevine Malard a exécuté sans humour avec sa main gauche à 15 mètres dans le coin droit. Moins d’une minute s’est jouée et la France menait 1-0.
Il fallait s’inquiéter pour les Islandais vu la nette supériorité des Français dans les minutes suivantes. Techniquement et athlétiquement, la France était au moins une classe plus forte que ses adversaires. Le buteur Malard et surtout l’ailier gauche Sandy Baltimore – tous deux par ailleurs uniquement remplaçants dans l’équipe – ont renversé « l’Isis ». Malheureusement, ils ont oublié de faire plus de buts dénombrables sur un grand nombre d’occasions de but.
De plus en plus imprécis, de plus en plus bâclé
Et plus le jeu durait, plus les actions des Français devenaient imprécises et bâclées. Étaient-ils trop sûrs d’eux ? Cela leur était déjà arrivé lors d’une victoire 2-1 contre la Belgique. Et l’Islande a failli égaliser avec l’une de ses très rares occasions : après un corner de Karolina Vilhjalmsdottir, Sveindis Jonsdottir a dirigé le ballon sur la barre transversale (12e).
La deuxième occasion s’est à nouveau présentée après un corner : la gardienne française Pauline Peyraud-Magnin s’est esquivée sous le ballon. Mais Berglind Thorvaldsdottir, qui rôdait derrière elle, était trop surprise pour pouvoir manœuvrer le ballon au-delà de la ligne (40e).
L’Islande met le gaz, la France gagne de l’espace
En deuxième période, la rumeur s’est rapidement répandue parmi les Islandais que la Belgique était en tête dans le jeu parallèle. Ce qui signifiait que les Nordistes devaient gagner ici pour pouvoir atteindre les quarts de finale. En conséquence, les chaînes ont maintenant été retirées et la voie à suivre a été constamment recherchée.
Ce qui a donné des contre-opportunités à la France. Baltimore a frappé la barre transversale à la 54e minute et la remplaçante Grace Geyoro a frappé le poteau gauche dix minutes plus tard. A la 69e minute, Malard a célébré en vain. Quand elle a soi-disant marqué, elle était hors-jeu par le rasoir. Lorsque Geyoro a marqué à la 88e minute, les arbitres ont vu un handball dans la salle vidéo.
L’Islande égalise – à la 12e minute du temps additionnel !
Ils ont concédé l’égalisation à la douzième minute du temps additionnel : Dagny Brynjarsdottir a converti un penalty après que Gunnhildur Jonsdottir soit tombé dans la surface de réparation.
Cependant, l’Islande n’a pas pu faire le revirement complet et a dû se contenter du troisième 1-1 lors de sa troisième participation au tournoi. Et devra commencer tôt le voyage de retour.
Le gardien français échoue à plusieurs reprises
Frappe : Les Français ont dû être prudents, surtout avec les situations standard islandaises, car le gardien Peyraud-Magnin a révélé des faiblesses flagrantes avec des balles hautes. Encore et encore, elle a laissé tomber des balles ou a attrapé complètement mal. Les concurrents à venir dans les matchs à élimination directe auront surveillé de près. Les premiers seront les champions en titre des Pays-Bas en quarts de finale samedi.
Islande 1-1 France (0-1)
Objectif: 0-1 Malard (1er), 1-1 Brynjarsdottir (90+12)
Les spectateurs: 7 392
Arbitre: Jana Adamkova (République tchèque)
Islande: S. Sigurdardottir – Amadottir (86e Jensen), Viggosdottir, I. Sigurdardottir, Gisladottir (61e Gunnlaugsdottir) – Gunnarsdottir (61e G. Jonsdottir), Brynjarsdottir – Vilhjalmsdottir – S. Jonsdottir (61e Gudmundsdottir), Thorvaldsdottir, Albertsdottir ( 82e. Andradottir)
France: Peyraud-Magnin – Torrent, Tounkara, Renard, Bacha (64e Karchaoui) – Toletti (63e Geyoro), Bilbault (46e Palis), Mateo – Diani (46e Cascarino), Malard (79e Sarr), Baltimore