La Fondation prend soin de 40 oiseaux de proie : "Ce sont des victimes d’Harry Potter"

L’année dernière, la fondation Ailes du changement environ 40 oiseaux de proie étaient gardés en captivité. Il s’est souvent avéré que de nombreux propriétaires n’avaient pas les bons papiers ou que les acheteurs avaient mal évalué l’entretien de l’oiseau. En conséquence, les animaux ont finalement été contraints de se retrouver au refuge.

La fondation est située à Andijk et combine l’abri des oiseaux de proie avec la prise en charge des groupes cibles vulnérables. En plus du refuge faunique, Wings Of Change travaille également dur pour les oiseaux de proie nés en captivité, où le propriétaire veut se séparer de l’animal.

« Je les appelle parfois ‘les victimes d’Harry Potter' », plaisante Léon Arends. L’amateur d’oiseaux est copropriétaire de la fondation et voit souvent que les acheteurs la sous-estiment. « Dans le film, bien sûr, la chouette d’Harry Potter livre le courrier, mais dans la vraie vie, bien sûr, ce n’est pas le cas. »

« Nous obtenons principalement beaucoup de hiboux à cause de cela », poursuit Arends. « Cela montre simplement que les gens n’ont pas du tout pensé au temps et à l’énergie que vous devez y consacrer, à la taille du loft et au type de nourriture dont ils ont besoin. »

Commerce

Des buses du désert aux hiboux grand-duc. Il est très facile d’acheter un oiseau de proie sur des sites tels que Marktplaats. « Mais la question reste alors de savoir si le vendeur a les bons papiers », explique Arends. « Et en raison du manque de capacité à surveiller les vendeurs, nous n’avons aucune idée du nombre de vendeurs qui respectent ou non les règles correctement. »

Arends continue donc d’insister sur le fait que l’acheteur et le vendeur doivent continuer à réfléchir attentivement.

Règlements

La détention et le commerce d’oiseaux de proie sont légaux aux Pays-Bas, à condition que les animaux aient été élevés en captivité et satisfassent aux exigences de la législation. Les lois et règlements sont donc clairs pour Arends, mais malgré cela, il reste encore une grande zone grise.

« Par exemple, il y a une obligation d’enregistrement, mais aucune base de données gouvernementale n’est conservée », explique Arends. Et comment montrez-vous si un oiseau a été élevé en captivité ? Mais l’amateur d’oiseaux de proie a une solution pour cela. « Lorsque le poussin naît, il faut en fait mettre un anneau de pied, car cela n’est possible que s’il s’agit d’un poussin. Cela permet de reconnaître facilement qu’un jeune est en captivité depuis sa naissance. »



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