La folie de Perez ralentit l’Udinese, Salernitana n’en profite pas

Le match entre la Juventus et la Campanie se termine sans buts à Udine. L’Argentin expulsé en fin de première mi-temps, l’équipe de Nicola ne parvient pas à exploiter la supériorité numérique

De notre correspondant Francesco Velluzzi

20 août
– Udine

Il se termine de zéro à zéro. Udinese et Salernitana font bouger le classement. Mais le point sert surtout aux Campaniens qui, effectivement, auraient dû en prendre trois car ils ont joué tous les deuxièmes à 11 contre 10 pour l’expulsion de Nehuen Perez, lui aussi déployé par Sottil de cinquième à droite, un rôle qui n’est pas le sien.

Nicola, qui est également passé par ici, a dû oser plus, croyez-le, jeter plus de carburant dans le moteur et au lieu de cela, il a joué comme d’habitude, en attendant, plus soucieux de garder le match nul que de chercher une victoire qu’il aurait pu obtenir contre un ‘ Udinese qui montre des difficultés évidentes en attaque. Beto reste sur le banc pendant près de soixante-dix minutes, Nestorovski, le seul véritable avant-centre, reste pour l’instant collé à nous.

vitrine

L’Udinese a choyé ses 11659 abonnés, Salernitana compte de nombreux supporters dans son segment et est accompagné du staff dirigé par le président Danilo Iervolino. A Udine, Gino Pozzo, responsable du marché de Londres, s’est à nouveau retrouvé dans les gradins. Avant le départ, le directeur de la zone technique de l’Udinese Pierpaolo Marino remet le maillot de fête à Rodrigo Becao pour ses cent apparitions avec le club.

match

Via nous jouons. Sottil commence par le mouvement qu’il a pressenti hier soir : Nehuen Perez, cinquième, ailier supérieur droit, avec Becao, Bijol et Masina derrière. Cela ne semble pas être une bonne carte à jouer. Nicola en manque cinq au départ, car Lassana Coulibaly a aussi rejoint Ribéry, Pirola, Lovato, Kastanos. La décision consiste donc à ramener Radovanovic au milieu de terrain après une seconde vie en tant que joueur défensif central. Ce n’est pas un directeur, mais un équilibreur et des tampons Tore devant la défense. Les nouvelles recrues Maggiore et Vilhena ont pour tâche de se déchaîner et de s’insérer. Candreva et Mazzocchi celui à broyer sur les flancs. L’équipe a pris un bon départ, mais à la 5e minute, il y a eu l’épisode qui a pu renverser la vapeur. Pereyra (toujours au-dessus des autres) récupère le ballon, sert Udogie qui l’envoie en profondeur sur la gauche. Cross et Bronn interviennent avec le bras. Aureliano n’a aucun doute et pointe le disque, mais Nasca l’envoie au moniteur et, évidemment, la décision change. Aucune rigueur. Perplexité, mais ça continue. Et après 4′ sur un tir hors-jeu net de Bonazzoli Silvestri il réalise l’un de ses miracles habituels. Puis il s’oppose également à Fazio. Alors qu’avant la demi-heure l’Udinese doit abandonner Bijol, qui avait bien fait, car un coup de pied de Botheim l’expulse. C’est au tour de Nuytinck, qui est devenu papa d’une petite fille cette semaine. Les bianconeri prennent le terrain, ils ont un homme de plus, Pereyra, tandis que Nicola joue son habituel jeu d’attente. Sepe est bon deux fois sur Deulofeu, compensant ses propres dégâts. Mais le Catalan ne pique pas, quand il tente ses dribbles il est doublé. A 49′ avec 5′ de reprise, autre épisode qui peut donner le tournant : Mazzocchi récupère le ballon en défense et s’envole seul et avec l’équipe en supériorité. Nehuen Perez l’assomme en tant que débutant et Aureliano l’envoie prendre une douche.

Deuxième partie

Les changements sont fondamentaux : Nicola ose lancer Dia pour un Botheim qui a très peu donné et Bradaric pour Radovanovic, tandis que Sottil insère Lovric pour Makengo. Mais non, ça change fondamentalement : 3-4-2. Mind Nicola amène Bradaric à gauche à l’extérieur et déplace Mazzocchi vers la droite en duo avec Candreva mezzala et Porta Maggiore au centre. Mazzocchi continue de faire rage, mais c’est Walace qui a un super ballon du bord. Coup mal. Candreva fait mieux, mais retrouve l’habituel Silvestri. Après 25′ Sottil enlève l’évanescent Success et jette Beto dans la mêlée (un changement qui devait être fait avant). Le Portugais s’envole immédiatement. La femme de Salerno a un homme de plus, mais c’est comme si elle n’en avait pas. L’attitude reste dans l’expectative. Et c’est inexplicable. A tel point que sur un ballon bien récupéré l’excellent Lovric lance Deulofeu qui est étalé en bordure de surface par Fazio. Et la belle occasion pour le Catalan qui frappe mal bas du sol termine sa partie, remplacé par Arslan. La course se termine également par un égal qui ne plaît à personne.



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