La FNV veut des indemnités de licenciement plus élevées : menace de grève à la verrerie QSIL à Winschoten

La FNV menace de faire grève à la verrerie QSIL à Winschoten, qui fermera ses portes le 1er juin 2024. Le syndicat exige une indemnité de départ plus élevée pour les employés que celle que la société mère QSIL Group est prête à accorder. Par ailleurs, la FNV et l’employeur sont en désaccord sur la convention collective de travail.

Les membres de la FNV ont décidé à l’unanimité de lancer un ultimatum à l’employeur, déclare le directeur syndical Janwillem Compaijen. Cela sera expédié vendredi. QSIL a jusqu’au 2 janvier pour répondre aux revendications de la FNV. Si l’entreprise ne le fait pas, QSIL Winschoten cessera d’exister un jour plus tard pour une durée indéterminée. Selon Compaijen, sur les 122 salariés, 90 sont membres de la FNV.

Modalités de départ

Les négociations entre l’employeur et la FNV n’ont pas abouti à un accord sur les indemnités de départ des salariés. QSIL adhère à l’indemnité de transition légale, qui s’élève à un tiers du salaire mensuel par année travaillée. C’est l’offre finale.

La FNV exige un salaire mensuel pour chaque année travaillée. Selon Compaijen, cela est conforme au précédent plan social pour la période 2016-2018, lorsque QSIL a repris l’usine. Le directeur de la FNV : « Les salariés y travaillent depuis 24 ans en moyenne. Selon la proposition de QSIL, ils recevraient alors huit mois de salaire. C’est bien trop peu.

Désaccord

L’employeur et le syndicat ont également des opinions divergentes sur la convention collective de travail. En raison d’une inflation étonnamment élevée, QSIL souhaite augmenter rétroactivement à 10 pour cent l’augmentation salariale de 5 pour cent mise en place au début de 2023, mais dans ce cas, elle ne veut rien faire de plus pour 2024. En plus de l’augmentation de salaire supplémentaire, la FNV exige également un salaire supplémentaire pour l’année prochaine (jusqu’à la fermeture). Compaijen. « Une inflation de 4 pour cent est prévue pour l’année prochaine. »

Le directeur de la FNV : « Depuis que QSIL a repris l’usine il y a sept ans, un bénéfice de 45 millions d’euros a été réalisé. La société mère en a largement profité. Les employés devraient recevoir quelque chose en retour.»

Très occupé

QSIL Winschoten est actuellement très occupé, car les clients sont encore en train de passer leurs dernières commandes. Cela vaut en particulier pour le fabricant de lampes néerlandais Signify (anciennement Philips). Les fours ne peuvent pas être éteints pendant la grève. Cependant, la production sera rendue inutilisable, précise Compaijen. « Tout va dans le conteneur. »

Le groupe QSIL, qui a repris l’usine de Philips en 2016, cite trois raisons pour cette fermeture : le rétrécissement du marché des types de verre fabriqués à Winschoten, l’augmentation des prix de la matière première (sable) et l’augmentation des tarifs de l’énergie. Selon la société mère, cela signifie qu’il n’y a pas d’avenir pour l’usine.



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