La reconnaissance des nouveaux « Parcs flamands » a demandé beaucoup d’efforts ces dernières années. Au lendemain du dossier azote, de nombreuses communes craignaient que l’arrivée d’un tel parc provoque de nouvelles tensions entre nature et agriculture. Que le parc nuirait à nos propres agriculteurs.
Cette crainte était certainement réelle en Campine, le point chaud du problème de l’azote. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle la Taxandria d’Anvers n’est pas encore reconnue comme parc national. Le ministre flamand de l’Agriculture Jo Brouns (CD&V) s’était auparavant opposé à la reconnaissance de Taxandria. L’Union des Paysans s’interroge également depuis un certain temps sur l’impact des Parcs flamands sur l’agriculture.
Satisfait
Selon le ministre flamand de l’Environnement et du Tourisme Zuhal Demir (N-VA), dans un grand parc national, l’accent est mis sur la nature, la biodiversité et l’attrait international. «Grâce à cette reconnaissance, le gouvernement flamand souhaite créer des entités naturelles vastes et robustes dans une Flandre densément peuplée.» Dans les parcs paysagers, on met davantage l’accent sur « l’interaction séculaire entre l’homme et la nature », dit-on.
« La reconnaissance du Bosland en tant que parc national est très importante pour notre région. Pour notre nature mais aussi pour notre emploi. Le nord du Limbourg compte de nombreux parcs de bungalows, campings et chambres d’hôtes où les visiteurs viennent ici pour faire du vélo et se promener dans la verdure. Mais les communes étaient elles-mêmes en grande partie responsables des investissements dans la nature ou de l’entretien des infrastructures touristiques», répond le député Kris Verduyckt (Vooruit) de Lommel. «Je suis donc très heureux que le ministre Demir ait persévéré.»