La Fiorentina résiste dans 9 prolongations et va aux tirs au but à Puskas


Après avoir pris un énorme risque et grâce à un superbe De Gea, les Toscans ont traversé Kean mais ont été dépassés sur place dans le temps additionnel. Aux tirs au but, les Toscans ont fait 5 sur 5 et ont réussi. Aujourd’hui à partir de 13h le tirage au sort de la phase de poules simple (nouvelle formule comme en Ligue des Champions)

Envoyé à Matteo Dalla Vite

29 août 2024 (modifié le 30 août 2024 | 00:00) – FELCSOUT (HONGRIE)

De Gea, De Gea, De Gea. Il fait un miracle en première mi-temps, il le fait aussi en seconde période et scelle le penalty de Szolnoki, lui donnant ainsi la dimension du gardien qu’il est toujours. Et aujourd’hui. Un grand gardien de but. Avec le penalty de Biraghi scellant l’accord, la Fiorentina peut encore rêver de remporter la Conference League après avoir perdu deux finales consécutives. Tout semblait fini avec le but de Kean, cela a tourné au cauchemar avec le penalty (maillot de Colley retenu par Ranieri) botté par Nagy mais au final (avec la Fiorentina à dix puis neuf hommes pour le deuxième carton jaune pris par Comuzzo) le penalty de Biraghi a confirmé l’accès de la Fiorentina à la Conference League (aujourd’hui tirage au sort à 13h). Après une première mi-temps jouée de manière très aléatoire, s’inquiétant énormément de l’improvisation galopante et surtout sanctifiant l’arrêt miraculeux de De Gea sur Puljic, la flamme s’est déclarée à la 14ème minute de la seconde mi-temps avec le ballon en profondeur mais aussi parfaitement protégée et exploitée par Moise. Kean, féroce et méchant et un attaquant concret en ouverture du match. Cela aurait pu être le but décisif mais la naïveté de Ranieri a tout rouvert : jusqu’au spectacle de De Gea.

au hasard

A deux pas de la maison du Premier ministre hongrois Orban, à l’intérieur d’un stade futuriste qui contient 3800 unités (mais ce n’est pas une soirée à guichets fermés), après la minute de silence pour la mort de Sven Goran Eriksson et également devant 300 Fans de Viola, ici Palladino qui n’abandonne pas Amrabat (recherché par Fenerbahce plus que par l’Atletico Madrid) et met à ses côtés Richardson, fils d’un artiste qui a bien joué contre Venezia ; devant, dans les avant-postes derrière le très confirmé (comme De Gea dans le but) Kean, il y a Ikoné avec Sottil. Puskas ne change presque rien, attaquant avec Levi, Puljic et Nagy qui ont fait tant de mal à Viola lors du match nul 3-3 à Franchi il y a une semaine. Le début d’un match “in-or-out” est tout pour la Fiorentina mais Puskas a de la résistance et des contre-attaques importantes : dans l’une d’entre elles, après un désengagement incorrect entre Richardson puis De Gea, Puskas Akademia tire mais heureusement pour le Viola, c’était une occasion manquée pour Puljic. Raffaele Palladino a passé de nombreuses minutes de la première mi-temps à demander à son équipe de se calmer, en jurant un peu et en essayant d’exiger le ballon au sol alors qu’il s’agissait plutôt de longs ballons que de dialogues bas. A la 19e minute, première bonne occasion : Kean s’envole vers la droite et remet un ballon qui traverse toute la cible sans que Sottil puisse arriver à temps. La Fiorentina est d’abord « désaccordée », une guitare sans bons sons, composée de musiciens qui n’arrivent toujours pas à communiquer et à se retrouver : le coach d’alto a plus les mains dans les cheveux qu’autre chose et bref, à part quelques Dans les poussées, Puskas semble bien contrôler le tout même s’il semble moins furieux et agressif qu’à l’aller. Le tournant ? Il n’y en a pas. La Fiorentina qui semble construire au hasard, qui s’est rencontrée hier et Dieu merci que De Gea marque à la 40ème minute : un but déjà inscrit par Puljic que l’Espagnol prend miraculeusement en mettant le meilleur de son répertoire.

tir de Kean

Deuxième mi-temps et des hommes qui ne changent pas : à la 3ème minute, Puskas est à nouveau proche de marquer, cette fois De Gea est battu mais c’est son poteau droit qui le sauve de la tête très ciblée (mais pas trop) de Golla. Deux minutes plus tard, nouveau frisson pour la Fiorentina : les Magyars croisent la barre transversale avec Plsek mais l’action est entachée de hors-jeu. A la 14ème minute, voici le rayon de soleil pour Viola : joué en profondeur, Kean parvient à se débarrasser de son marqueur, regarde Pecsi, les yeux rivés sur le ballon et tire dans le poteau à droite du numéro un hongrois pour prendre l’avantage. ce n’est pas exactement mérité mais recherché et trouvé dès la première balle exploitable. Puskas essaie et essaie encore, change en insérant un géant comme Colley devant tandis que Palladino – après avoir inséré Colpani et Kouame juste avant la tête – décide de glisser Biraghi dans les trois derrière en insérant Parisi à sa place puis en changeant de quatrième avec Comuzzo. La Fiorentina revient dans la surface des Hongrois avec Dodo (but manqué mais en situation de hors-jeu) et doit ensuite résister à la pression furieuse de Puskas même dans les 5′ du temps additionnel. Avec une poignée à jouer, Ranieri retient Colley : un penalty donné en direct par l’arbitre Nobre et confirmé par VAR un par un puis prolongations et pénalités : avec De Gea et le capitaine Biraghi mettant tout le monde à la fête.





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