La Fiorentina essaie, la Juve gagne : un but de Miretti maintient Allegri dans le sillage de l’Inter

Le milieu de terrain, avec son premier but lors de sa seule véritable occasion, a donné aux Bianconeri les points nécessaires pour rester -2 derrière les leaders.

De notre correspondant Filippo Cornacchia

Un embrasement de Miretti après dix minutes offre à la Juventus une très lourde victoire à la Fiorentina. Aux points – et surtout au décompte des centres et à la domination territoriale, la Viola aurait aussi pu gagner. Mais les Bianconeri ont marqué d’entrée puis ont soulevé le mur, qui s’est également révélé incassable face aux Franchi. La Dame n’a pas encaissé de but depuis six matches et sur les six encaissés, quatre ont tous eu lieu le 23 septembre (Sassuolo-Juve 4-2). A partir de ce moment, Szczesny souleva le volet et la Dame s’éloigna à toute vitesse. Avec les trois points de Florence, la Juventus reste deuxième et à deux points de l’Inter. Et après la pause (26 novembre), il y aura le derby-scudetto italien. La Fiorentina peut se consoler par son jeu et son esprit, mais elle compte désormais trois défaites consécutives en championnat : Empoli, Lazio et Juventus.

FLAMME MIRETTI

L’Italien débute avec Beltran assisté du trio offensif Gonzalez-Barak-Kouame. Tandis qu’Allegri confirme Kean au centre de l’attaque en binôme avec Chiesa, son premier en tant qu’adversaire à Franchi trois ans après son transfert à la Juventus. La Juventus a commencé fort et dès le premier sursaut, commencé par Rabiot et terminé par Kostic, elle a surpris la Fiorentina (Parisi d’abord et Quarta s’est ensuite endormi) et a pris l’avantage avec un joueur inattendu : Fabio Miretti. Malédiction pour le milieu de terrain de la Juventus, qui après 57 apparitions en équipe première arrive en tête. Ainsi, après seulement dix minutes, le match s’oriente sur les pistes privilégiées par la Juventus. La Fiorentina, après avoir pris le coup, prend le contrôle du jeu et tente de donner un choc mené par Gonzalez. Une sorte de tir sur cible/croisement commence. Là où s’arrêtent l’imprécision et la malchance de la Viola, commence l’adresse du mur de la Juventus, Szczesny étant décisif à au moins deux reprises : d’abord un superbe réflexe sur Gonzalez puis une excellente réponse sur le coup franc de Biraghi.

MUR DE LA JUVE

La seconde moitié est une sorte de copie conforme de la première. L’Italien change d’hommes et de munitions (à Nzola et Bonaventura) et contrôle de plus en plus le jeu : centres et conclusions continus, peu de dangers réels. Mais si la Juventus n’a plus encaissé de but depuis le 23 septembre – et depuis la défaite à Sassuolo –, cela ne peut pas être un hasard. La défense et la phase défensive – menées à la perfection par Szczesny et le trio Gatti-Bremer-Rugani – ont également résisté au siège de la Viola. Protection de zone parfaite et peu de risque réel dans le tir. L’impression est que nous aurions pu jouer encore deux heures sans marquer de but. En fin de compte, les seules véritables sensations de la seconde période ont été celles ressenties par Chiesa et Vlahovic, les anciens grands, submergés par les sifflets de Franchi au moment du remplacement.





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