La Fiorentina court : trio confortable contre Cagliari, proche de la Juve et de Naples. Ranieri reste dernier

Troisième victoire en quatre matchs pour la Viola : le but de Gonzalez, le but contre son camp de Dossena et le premier but de Nzola décident

De notre correspondant Giulio Saetta

-Florence

La Fiorentina ne manque pas l’occasion tentante de battre Cagliari 3-0, plaçant Naples et la Juve à la troisième place derrière les Milanais. La loi Franchi n’a fait aucune concession, puisque depuis février dernier la Viola est invaincue dans son stade en championnat. Mais c’est le milieu de la nuit pour les Cagliari de Ranieri, déjà applaudis dès leur entrée sur le terrain, qui restent coincés en dernière position avec seulement deux points résultant des nuls à domicile contre l’Udinese et lors du premier match à l’extérieur contre Turin.

chaos d’avant-match

Forte tension à l’extérieur des Franchi environ une heure avant le coup d’envoi, lorsque des groupes d’ultras opposés se sont rassemblés, bars et fumigènes à la main. La situation n’a été rétablie qu’après l’intervention de la police en tenue anti-émeute ; un policier n’a apparemment pas été grièvement blessé.

les choix

Beltran est là dès la 1ère minute et non Nzola, l’Italien rend à l’Argentin le maillot de départ après des tests anonymes contre Lecce et l’Inter. Mais plus qu’un choix de mérite, le tour de Conférence de jeudi à domicile contre Ferencvaros aura eu un impact. Il y avait aussi des doutes en défense, où Martinez Quarta s’est imposé sur Ranieri, et dans le trident derrière l’attaquant, qui a récompensé Brekalo sur la gauche. Ranieri, cependant, choisit Shomurodov aux côtés de Petagna à la place de Luvumbo, blessé, Deiola étant préféré à Sulemana au milieu de terrain.

le spectacle de Nico

Après seulement deux tours, Viola a pris la tête avec l’habituel Nico Gonzalez, sixième centre de la saison, résolvant une mêlée dans la surface provoquée par une erreur de Radunovic suite à un coup franc botté par Duncan. L’Argentin est l’âme violette : en plus de finir, il ne ménage aucun effort pour revenir à couvert et a la jambe pour réinitialiser la manœuvre. A la 8ème minute, encore une grosse erreur des Sardes, cette fois en attaque lorsque Nandez profite d’une mauvaise passe en retrait de Milenkovic et se présente tout seul devant Terracciano, il le rate mais tire trop faiblement dans un filet vide permettant le tir de Kayode sauvegarde de dernier souffle. Et à la 21e minute, il pleuvait pour Ranieri : un centre bas de la droite de Kayode était dévié dans son propre but par Dossena. Viola a failli marquer le troisième à la 26e minute avec une tête impérieuse de Gonzalez à la suite d’un centre doux de la droite de Bonaventura, le ballon juste à côté du long poteau.

Je suis enfin d’accord avec ça

Après la pause, Ranieri choisit la solution « verte » : faire appel respectivement aux jeunes Prati et Oristanio pour Deiola et l’impalpable Shomurodov. Le choix porte ses fruits car le centre de gravité et le nombre de possessions des Sardes s’envolent. Egalement en raison d’un ralentissement de la Fiorentina, Cagliari a également trouvé le moyen d’inquiéter Terracciano avec une tête de Dossena (2e), un tir étranglé du pied droit d’Oristanio (10e) et une récupération de Petagna qui a touché la barre transversale (18e). ), mais l’action a été gâchée par un hors-jeu de l’attaquant lui-même. Italiano répond par un triple remplacement à la 20ème minute, les trois milieux offensifs étant éliminés par Kouame, Infantino et Ikone : il faut inverser l’inertie du match et économiser l’acide lactique en vue de la Conférence. Lorsque Cagliari entre également en réserve, le match s’effondre, mais c’est l’entrée sur le terrain de Nzola à la place de Beltran applaudi qui lui donne le choc final quand, dans le quart du temps additionnel, il profite d’une passe par derrière et pourtant une autre erreur défensive de Cagliaritano pour apparaître tout seul devant Radunovic et le battre avec une belle touche en dessous.





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