« La fièvre du gravier » dans le Brabant par les champions du monde Vos et Van der Poel

Le gravel riding, une forme de cyclisme où vous courez sur des sentiers de sable et de gravier, gagne rapidement en popularité. Dans le Brabant, nous sommes même deux fois champions du monde : Marianne Vos et Mathieu van der Poel ont tous deux remporté la médaille d’or aux Championnats du monde Gravel à Louvain le week-end dernier. Nol van Loon de Tilburg est un « maniaque du gravier » depuis le début. « L’argile est avant tout une question de plaisir. »

Van Loon préfère regarder le lever du soleil chaque matin sur son vélo gravel, loin de la civilisation. « La particularité de ce sport, c’est qu’on est complètement absorbé par la nature. J’apprécie sans cesse l’environnement et tout ce que je vois », explique le cycliste de gravel alors qu’il roule à toute vitesse sur un chemin pavé.

Mais la nature n’est pas la seule raison qui a poussé Van Loon à choisir le vélo gravel. « Sur les routes normales, je dois faire attention à la circulation, ce qui signifie que j’ai beaucoup moins de temps pour profiter du vélo. Les cyclistes Gravel n’ont pas ce problème car le vélo est construit pour rouler sur ce terrain », dit-il.

Deux icônes du sport
Jusqu’à récemment, le « Gravel » était encore une discipline cycliste relativement méconnue, mais la popularité de ce sport ne fera qu’augmenter grâce à la victoire de Vos et Van der Poel, pense Van Loon. Il était à Louvain pour encourager les champions brabançons.

« En tant que Brabander, c’est bien sûr formidable que Vos et Van der Poel aient remporté la médaille d’or. Ils sont également leaders en cyclisme. Ce sont deux icônes du sport qui ont gagné presque tout ce qu’il y avait à gagner. Qu’eux, entre tous , a remporté les Championnats du monde de gravel, cela ne fait que du bien au sport », déclare Van Loon en souriant.

Différences avec le vélo de course
À première vue, le vélo gravel ressemble à une combinaison du vélo de course traditionnel et du VTT. La grande différence avec le vélo de course « normal » réside dans les pneus plus épais et les roues plus espacées.

Mais l’expérience diffère aussi de celle du cyclisme. « Ce n’est pas une question de chiffres, de vitesse ou de performance, mais de voyage et d’expérience. J’adore ça », déclare Van Loon, qui trouve le gravel beaucoup plus accessible.

« Sentiment de liberté »
Van Loon a quelques conseils pour ceux qui ont encore des doutes sur ce sport. « Partir sur un vélo gravel est le sentiment ultime de liberté. Chaque sortie me semble comme une sorte de mini-vacances. »

Van Loon sait qu’il vit dans la bonne province. « Le Brabant est un paradis pour ceux qui possèdent un vélo gravel. Vous pouvez trouver en ligne de beaux itinéraires où vous ne rencontrerez personne », assure le « gravel freak ».



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