La FIA continue de restreindre sévèrement les expressions d’opinion


Statut : 17/02/2023 19h28

L’association mondiale FIA ​​veut empêcher les expressions politiques d’opinion en Formule 1 à l’avenir. Les gardiens du règlement ont répondu aux critiques du paddock par une clarification.

Dans le débat latent sur les messages politiques en Formule 1, l’association mondiale insiste sur son parcours d’interdiction plus strict.

Dans une lettre de trois pages aux équipes de course, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a une fois de plus précisé que les déclarations politiques ou religieuses sur le circuit peuvent être considérées comme une violation des règles à l’avenir si elles ne sont pas autorisées à l’avance et demandées par écrit quatre semaines à l’avance. Cela s’applique aux déclarations ou aux signaux lors des cérémonies de remise des prix, du défilé des pilotes ou même lors des conférences de presse officielles, à condition que les pilotes ne répondent pas à la question directe d’un journaliste.

Les critiques du paddock

Plusieurs pilotes de Formule 1 avaient récemment critiqué le durcissement des règles. Le septuple champion du monde Lewis Hamilton, plus récemment l’un des porte-parole du paddock aux côtés de Sebastian Vettel, a déclaré que « Rien ne peut m’empêcher de parler des choses qui me passionnent ». L’instance dirigeante justifie sa ligne plus dure par le principe général de neutralité auquel la FIA est soumise en tant que membre de la famille olympique.

Dans un catalogue plus long, la FIA donne également un certain nombre d’exemples de thèmes pour d’éventuels messages, gestes ou symboles interdits. Les déclarations sur les partis et les organisations sont donc tout aussi indésirables que les déclarations sur les conflits militaires ou l’oppression des minorités. Traverser ou pointer vers le ciel est exempté de l’interdiction des messages religieux.

Les chaînes de médias sociaux et les interviews télévisées des pilotes ne sont pas affectées

Cependant, les pilotes ne sont pas liés par la nouvelle directive sur leurs réseaux sociaux. La FIA ​​​​leur a assuré qu’ils pouvaient continuer à s’exprimer librement dans des interviews télévisées. Les commissaires de course décideront d’éventuelles sanctions en cas de violation de la règle d’expression d’opinion. Le catalogue des sanctions va de l’avertissement à l’exclusion.



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