L’incendie criminel, la semaine dernière dans un camping-ferme à Someren, n’a aucune conséquence sur le nombre de demandeurs d’asile qui y seront hébergés à partir de mardi. Le chef de projet de la Région de sécurité Brabant Sud-Est reconnaît qu’il y a des inquiétudes, mais aussi que les résidents temporaires seront bien pris en charge. « Ils reçoivent un accueil chaleureux. »

Photo de profil de Noël van Hooft

L’accueil que les incendiaires avaient imaginé n’a pas déconcerté la commune de Someren et la Région de Sécurité. En fait, les 225 personnes qui ont signalé mardi s’améliorent même.

« Suffisamment d’espace pour l’intimité et d’autres options. »

« Lorsqu’ils sont arrivés dans notre région en juillet, ils ont été hébergés en grand groupe dans une salle de sport. Ici à Someren, il y a suffisamment de chambres pour offrir aux gens de l’intimité et d’autres options », explique Paul van Dooren, chef de projet d’abri d’urgence dans la région de sécurité.

Le seul « problème » était qu’une partie de la ferme du camping ne pouvait pas être utilisée à cause de l’incendie. « En conséquence, la distribution des espaces de vie a dû être ajustée. Mais là où il était étroit, les habitants l’ont maintenant large. Ce complexe est assez grand pour cela », déclare Van Dooren.

« Nous sommes presque prêts. »

Il raconte son histoire, tandis que des chambres sont aménagées autour de lui, que des lits sont faits et que des articles pour la restauration sont disposés. «Nous sommes presque prêts pour cela», déclare le chef de projet. Il se rend compte que les gens se retrouvent à un endroit que tout le monde à Someren n’attend pas. Il y avait déjà des protestations lorsque les plans ont été annoncés. L’incendie criminel de la semaine dernière a été un creux (provisoire).

Un aperçu de l'une des pièces (photo : Noël van Hooft).
Un aperçu de l’une des pièces (photo : Noël van Hooft).

Le linge est prêt (photo : Noël van Hooft).
Le linge est prêt (photo : Noël van Hooft).

« Nous ne sommes pas inquiets. »

Van Dooren : « Nous sommes en dialogue constant avec nos hôtes et bien sûr ils savent ce qui se passe dans le monde et donc aussi aux Pays-Bas. Mais ils y sont aussi habitués. Nous ne sommes donc pas inquiets, d’autant plus qu’ils ont plus d’options avec nous pour un séjour agréable et stable.”

Selon le porteur du projet, il sera assuré que familles, parents et amis se retrouveront dans une pièce. Il est convaincu que les demandeurs d’asile n’auront pas peur. Selon lui, tous ceux qui font partie du groupe veulent et osent se présenter à Someren. Le premier groupe est composé de 225 personnes.

Il ne veut pas commenter exactement quelles mesures ont été prises pour assurer la sécurité des résidents et du personnel. Une chose est claire pour tout le monde : les caméras sont clairement visibles à la fois contre la ferme de camping et dans les environs immédiats.

Une des caméras du camping-ferme (photo : Noël van Hooft).
Une des caméras du camping-ferme (photo : Noël van Hooft).

Le déménagement à Someren met fin pour l’instant au traînage de plus de deux cents réfugiés à travers le Brabant du Sud-Est. Un premier groupe est arrivé à Waalre à la mi-juillet, après quoi les demandeurs d’asile ont été hébergés pendant une courte période à Best, Heeze, Deurne, Beek en Donk et Mierlo.

La plupart des résidents temporaires de la ferme de camping séjournent encore à Helmond et Hapert. À terme, 450 personnes vivront sur le site de Someren, dont un certain nombre seront transférés de Ter Apel. Alors que le groupe passe les dernières semaines de cette année et les premières semaines de l’année prochaine à De Hoof, un nouveau refuge est recherché. L’énième.

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