La durée des processus est réduite et la réduction du backlog conforme aux objectifs du Pnrr est accélérée


Les points clés

  • Valeurs au 30 juin 2023
  • Pénalité inférieure au seuil de mille jours
  • Dans le secteur civil, des résultats toujours inférieurs aux objectifs
  • Prochaine étape en avril 2024

La durée des processus est réduite et la réduction du retard s’accélère, conformément aux objectifs du Pnrr convenu avec l’Europe. C’est le tableau qui se dégage des données de suivi du premier semestre 2023, le premier après l’entrée en vigueur des réformes des procès civils et pénaux, et qui enregistre les effets des changements organisationnels mis en œuvre par les ministères judiciaires, également avec le arrivée du au bureau du procès. C’est ce que rapporte une note du ministère de la Justice.

Valeurs au 30 juin 2023

Le rapport, édité par la Direction générale des statistiques et de l’analyse organisationnelle (DgSTat) du Département de la transition numérique de la justice, de l’analyse statistique et des politiques de cohésion du ministère de la Justice, publié sur le site Internet du ministère avec les données de suivi, examine les tendances en tenant compte des facteurs qui les affectent, y compris les influences positives dues à la réduction du nombre de membres survenue pendant la période pandémique. Les valeurs au 30 juin 2023, comparées à celles de 2019 (année de référence fixée dans le Pnrr) signalent une accélération décisive dans la réduction de la durée des processus calculée sur la base du temps de disposition, l’indicateur de durée qui mesure le rapport entre les processus en cours et ceux définis, avec des valeurs de : -19,2% dans le secteur civil ; -29,0% dans le pénal.

Pénalité inférieure au seuil de mille jours

La baisse de l’année dernière dans le secteur pénal a été particulièrement marquée (-17,5% par rapport au premier semestre 2022), grâce à une augmentation significative des procédures terminées. En attendant une consolidation de ces tendances, sur la base des données des prochains mois, la tendance enregistrée au premier semestre 2023 est en ligne avec l’objectif final convenu avec la Commission européenne, consistant à réduire de 25% la durée des procès pénaux. d’ici juin 2026. La durée moyenne d’un procès pénal, dans toutes ses phases, est tombée sous le seuil de mille jours.

Dans le secteur civil, des résultats toujours inférieurs aux objectifs

La baisse des délais de décision dans le secteur civil a été plus limitée l’année dernière (-1,0% par rapport au premier semestre 2022), mais on a noté une tendance positive à la Cour et à la Cour d’appel, avec une diminution (respectivement, de 8,9 et 7,8 pour cent). En maintenant cette tendance, il est possible d’atteindre l’objectif fixé avec la Commission européenne de réduire le délai global de traitement de 40 % d’ici juin 2026. En ce qui concerne l’arriéré civil, les dernières données indiquent une accélération de la tendance du traitement, en particulier à la Cour. , le bureau qui a montré jusqu’à présent les plus grandes difficultés. Au 30 juin 2023, les évolutions par rapport à 2019 s’établissent aux valeurs suivantes : -19,7% à la Cour ; -33,7% en Cour d’appel. Les données montrent donc une bonne tendance dans la résorption de l’arriéré, qui reste cependant encore inférieur à celui nécessaire pour atteindre les objectifs convenus avec la Commission européenne qui prévoit, pour juin 2026, une réduction de 90% par rapport au chiffre de 2019, tant au Tribunal et devant la Cour d’appel.

En savoir plus

Prochaine étape en avril 2024

Le suivi est transmis deux fois par an à la Commission européenne et publié sur le portail institutionnel du ministère de la Justice et sur le site de la DgStat. La prochaine mise à jour, relative à la fin de l’année 2023, sera publiée en avril 2024.



ttn-fr-11