La digitalisation de l’ensemble du cycle des marchés publics et des contrats commence aujourd’hui, voici ce qui change


La digitalisation de l’ensemble du cycle des marchés publics et des marchés publics démarre aujourd’hui, mardi 2 janvier, comme l’exige le nouveau Code des marchés publics. La digitalisation s’applique à tous les marchés publics ou contrats de concession, quel que soit leur montant, dans les secteurs ordinaires et les secteurs particuliers.

Base de données Anac

Au centre du nouveau système numérique de passation des marchés se trouve la banque de données Anac, qui – comme l’explique l’Autorité – interagit d’une part avec les plateformes certifiées utilisées par les pouvoirs adjudicateurs, et d’autre part avec les bases de données étatiques qui contiennent les informations. nécessaires aux pouvoirs adjudicateurs et aux organismes subventionnaires pour gérer les différentes phases du cycle de vie des marchés publics. Ainsi, « les phases de planification, de planification, de publication, d’attribution et d’exécution des contrats et des concessions seront gérées par les pouvoirs adjudicateurs au moyen de plateformes numériques de passation de marchés certifiées, dont tout organisme public doit recourir. Ces plateformes doivent être utilisées pour la rédaction ou l’acquisition des documents relatifs aux différentes procédures d’appel d’offres ; transmission de données et de documents à la Base de données Anac ; accès au dossier d’appel d’offres ; la présentation du Document Unique de Marché Européen ; la soumission des offres ; l’ouverture, la gestion et la conservation du dossier d’appel d’offres ; le contrôle technique, comptable et administratif des contrats en cours d’exécution et la gestion des garanties ».

Dossier virtuel de l’opérateur économique

Il existe également une autre innovation significative, qui a un impact non seulement sur les administrations mais aussi sur les opérateurs économiques participant aux appels d’offres : grâce à l’interopérabilité de tous les composants du système, le dossier virtuel de l’opérateur économique préparé par l’Anac sera entièrement opérationnel, outil d’accès aux informations concernant un opérateur économique permettant de vérifier la possession des conditions de participation aux marchés publics et l’absence de causes d’exclusion (casier judiciaire, attestations antimafia, régularité des cotisations fiscales et sociales, etc.).

Données et documents mis à jour

Les données et documents contenus dans le dossier, que l’opérateur économique peut insérer via des fonctions spécifiques, seront automatiquement mis à jour par les organismes de certification (Ministère de la Justice, Ministère de l’Intérieur, INPS, Inail, Agence des Recettes, etc.) grâce à l’interopérabilité. pourront être consultés par les pouvoirs adjudicateurs et réutilisés dans toutes les procédures de passation de marchés auxquelles participe le même opérateur économique.

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Busia : la numérisation est le véritable grand défi

«La numérisation de l’administration publique représente le véritable grand défi des années à venir», explique le président de l’Anac, Giuseppe Busia. «Les « données » représentent d’une part une source de richesse et de connaissances, d’autre part elles permettent de rendre les décisions de l’administration publique plus transparentes et intelligibles, garantissant un plus grand degré de « responsabilité ». La digitalisation de bout en bout du processus achat – à travers la création d’un écosystème intégré, composé de plateformes et services numériques infrastructurels (base de données et services d’interopérabilité mis à disposition par l’Anac), de plateformes d’e-procurement « certificats » utilisées par les pouvoirs adjudicateurs et des plateformes d’interopérabilité, d’échange et de réutilisation des informations – permettront à toutes les administrations publiques de gérer leurs achats de manière transparente, efficace et moderne, avec des conséquences également sur la qualité des services offerts aux citoyens. Utilisation des données natives numériques (et donc dématérialisation des documents), plus de sécurité (grâce à la diffusion des identités numériques), amélioration de l’efficacité de l’action administrative (avec le recours à des solutions technologiques innovantes), ne sont que quelques-uns des bénéfices que nous attendons pour le amélioration globale de l’ensemble du système national ».



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