La députée européenne Eva Kaili, impliquée dans le Qatargate, n’est plus sous surveillance électronique

Auparavant, l’eurodéputé Marc Tarabella et Francesco Giorgi, compagnon d’Eva Kaili, avaient également été libérés sous conditions par le juge d’instruction.

Depuis plusieurs mois, le parquet fédéral mène une vaste enquête sur les tentatives de l’Etat du Golfe du Qatar et du Maroc d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen. Les deux pays auraient tenté d’influencer les décisions et les résolutions du Parlement européen par l’intermédiaire de l’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri et de son organisation à but non lucratif Fight Impunity.

Dans cette affaire, non seulement Panzeri, mais aussi son bras droit Francesco Giorgi, son associé et vice-président du Parlement européen Eva Kaili, le lobbyiste bruxellois Nicolo Figa-Talamanca, le père d’Eva Kaili et le syndicaliste Luca Visentini étaient arrêté le 9 décembre. Ces deux derniers ont été relâchés après interrogatoire, mais Giorgi, Kaili, Panzeri et Figa-Talamanca ont été placés en état d’arrestation. Le 11 février, l’eurodéputé belge Marc Tarabella a également été placé sous mandat d’arrêt.

Figa-Talamanca a quant à lui été remis en liberté par le juge d’instruction, tandis que les quatre autres suspects ont tous été placés sous surveillance électronique. La dernière à quitter la prison fut Eva Kaili. Elle n’a pu retourner dans l’appartement qu’elle partage avec son compagnon Giorgi que le 14 avril.

Le juge d’instruction Michel Claise a désormais décidé de libérer Eva Kaili sous certaines conditions, après Marc Tarabella et Francesco Giorgi. Il n’est donc plus sous surveillance électronique. C’est toujours le cas pour Antonio Panzeri.

REGARDER. Cette séquence montre Kaili sortant de prison à la mi-avril



ttn-fr-34