La députée demande que deux des juges de la Cour suprême soient inculpés pour mensonge. Pendant ce temps, il appelle à l’ouverture de cliniques d’avortement sur les terres fédérales


Non.es États-Unis sont le chaos. Depuis le Cour suprême des États-Unis a renversé le célèbre Décision Roe contre Wade 1973, qui a légalisé l’avortement, on respire à la campagne un climat de guerre civile.

Et pas seulement pour les protestations des citadins contre la décision des juges, mais aussi pour les membres des institutions qui invitent à la révolte.

Ocasio-Cortez : mise en accusation de deux juges « suprêmes »

C’est le cas de Alexandrie Ocasio-Cortezla plus jeune femme élue au Congrès des États-Unis et la coqueluche des libéraux, qui demande la destitution de deux des juges anti-avortement. De lourdes accusations.

Le jugement de la députée de New York sur la question a été clair tout de suite. Ocasio Cortez, en effet, quelques minutes après la publication de la sentence était immédiatement descendu dans la rue pour expliquer l’ampleur du droit à l’avortement. Mais aussi pour expliquer à ceux qui l’écoutaient comment se faire avorter si vous résidez dans un État dirigé par les républicains.

Alexandria Ocasio-Cortez contre la décision qui a annulé la célèbre décision Roe vs Wade de 1973

Kavanaugh et Gorsuch ont menti

Maintenant, il fait encore autre chose : il demande que Les juges Brett Kavanaugh et Neil Gorsuch sont destitués. Selon le député, ils ont menti sous serment lors des audiences de confirmation et lors de rencontres avec des sénateurs américains.

Les deux, selon le progressiste, ils avaient déclaré qu’ils n’annuleraient pas la décision historique de la Cour suprême, mais leurs déclarations ont été démenties par les faits. Les juges, donc, pour Ocasio Cortez auraient « dramatiquement outrepassé leur autorité ».

Ocasio Cortez, interrogé par Nbc, a expliqué que le fait devait être pris très au sérieux et a exhorté le président à agir pour faire face à la « crise de légitimité » de la Cour suprême.

Ocasio Cortez : Envoi de pilules abortives

Le député a alors levé. Comme l’avait déjà fait la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, il a reproposé l’ouverture de cliniques d’avortement dans terres appartenant au gouvernement fédéral dans les États où elles sont refusées. Il s’agit d’environ 640 millions d’acres de terres dispersées à travers les États-Unis. Une proposition que la Maison Blanche n’apprécie pourtant pas beaucoup.

En outre, il a également suggéré la possibilité de envoyer des pilules abortives aux femmes qui en ont besoinbien que les différents politiciens républicains des États anti-avortement ils essaient déjà d’empêcher ce processus.

iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13