La Défense espère recruter 4 010 nouveaux personnels l’année prochaine. Cela concerne aussi bien les militaires d’active que les employés civils et les réservistes. Le début de la campagne de recrutement a été donné en présence de la ministre fédérale de la Défense Ludivine Dedonder (PS), à la caserne d’Heverlee.
La majorité des postes vacants, soit 2 500, sont destinés au personnel militaire. Parmi eux, 300 officiers, 950 sous-officiers et 1.250 militaires et marins sont recherchés. En plus de ces postes militaires, le ministère de la Défense recherche également 460 employés civils et 1 050 remplaçants ou réservistes.
Une attention particulière est également portée à l’attraction de profils techniques. « Sur le marché du travail en général, les techniciens sont des corbeaux blancs. C’est également le cas au ministère de la Défense », précise le major Margot Van Waeyenberghe. « Nous recherchons tous les niveaux, du mécanicien à l’ingénieur. »
Afin d’attirer encore plus de profils techniques, les personnes qui commencent ou terminent une licence technique à la Défense peuvent le faire aux frais de la Défense depuis l’année dernière. La condition est que la personne continue ensuite à travailler dans l’armée pendant au moins une fois et demie la durée de ses études.
Un nombre record de 4 210 nouvelles personnes ont été recherchées pour 2023. Entre-temps, plus de 7 200 candidats ont postulé pour ces postes vacants. Cela représente une augmentation de 13,4 % par rapport à 2022. « Travailler à la Défense est unique », déclare Van Waeyenberghe. « La camaraderie que l’on retrouve au ministère de la Défense est très grande. On ne trouve pas seulement des collègues, on se fait des amis, on fonde une deuxième famille.
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