La Défense envisage un centre pour demandeurs d’asile à Budel, mais beaucoup de choses restent floues


La Défense pourrait vouloir construire un village d’entraînement sur le terrain du centre pour demandeurs d’asile de Budel. La zone d’entraînement proche de la caserne, le Weerterheide, pourrait également être agrandie de 700 hectares. Mais il est loin d’être certain que cela se produira réellement. Le cabinet ne prendra une décision qu’au second semestre de l’année prochaine. Cela est devenu évident lundi lors d’une soirée d’information de la Défense à Budel.

Photo du profil de Tessel Linders

Les forces armées recherchent davantage d’espace pour s’entraîner aux Pays-Bas ; plus d’espace pour voler, plus d’espace pour tirer et plus d’espace pour s’entraîner sur le terrain. Tous les souhaits ont été consignés dans un nouveau plan, le Programme spatial national de défense. La Défense affirme qu’elle n’est pas prête à répondre à l’évolution rapide du monde qui nous entoure. Ces dernières années, il y a eu surtout des coupes budgétaires, mais il faut désormais investir à nouveau.

Les habitants des communes de Cranendonck et Weert ont été informés à Budel des souhaits de la Défense. Et cela a conduit à une division intéressante dans la salle. Les habitants de Cranendonck saluent l’arrivée de la Défense. Cela pourrait signifier la fin des nuisances causées par un groupe de résidents du centre pour demandeurs d’asile, désormais implanté sur le site. Mais les habitants de Weert critiquent le fait que la défense souhaite étendre sa zone d’entraînement sur le Weerterheide. Ils craignent entre autres des nuisances supplémentaires.

« La moitié d’une guerre s’est déroulée en milieu urbain »

Selon la Défense, il existe un besoin « urgent » d’un nouveau village d’entraînement. Il n’y a plus de place dans l’actuel et unique village d’entraînement des Pays-Bas, Marnehuizen. Et aujourd’hui, la moitié des guerres se déroulent en milieu urbain. La caserne de Budel pourrait être idéale, car toutes les infrastructures sont déjà là. Dans un village d’entraînement, les soldats s’entraînent non seulement à tirer, mais de petits explosifs sont également utilisés. Et le trafic aérien s’y rend également régulièrement pour pratiquer l’appui aérien. Il existe déjà une zone à proximité où les hélicoptères sont autorisés à voler à basse altitude.

La Défense souhaitera peut-être également agrandir la zone d’entraînement environnante. Surtout pour pratiquer avec une compagnie, une unité de 100 à 150 hommes. Ils s’entraînaient à proximité les uns des autres, car il fallait qu’ils puissent se voir. De nos jours, l’armée peut être plus dispersée grâce aux moyens de communication modernes. Très important, selon la Défense, car cela en fait une moins bonne cible pour un drone par exemple. Et les systèmes d’armes modernes ont également une plus grande portée.

« Les participants ne sont pas encore devenus beaucoup plus sages »

Les casernes, où vivent désormais 1 500 réfugiés, pourraient également jouer un rôle important à cet égard. Les soldats peuvent y passer la nuit et arroser les chars, par exemple. Mais la Défense n’a pas précisé si les réfugiés devaient effectivement partir. On ne sait pas non plus si une combinaison de la Défense et d’un centre pour demandeurs d’asile est possible sur place. Selon la Défense, il n’y a pas d’alternative aux possibilités offertes par cette zone. Mais le gouvernement peut décider que la Défense ne pourra pas agrandir 700 hectares si l’impact sur l’environnement est trop important.

Les personnes présentes à la soirée d’information n’en étaient donc pas au courant. Les possibilités de défense à Cranendonck et dans le Weerterheide et leur impact sur l’environnement sont encore à l’étude. Les gens ont aussi la possibilité de dire ce qu’ils pensent.

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