A partir du 1er juillet, les recrutements dans les administrations publiques passeront par les concours gérés sur le portail InPa, le « LinkedIn italien » lancé l’an dernier par le ministre de l’Administration publique Renato Brunetta qui devient désormais le principal moyen d’entrer dans la fonction publique : à partir de juillet le Central AP, et à partir de novembre les portes s’ouvriront aux Régions et collectivités locales selon des modalités qui seront définies en accord avec la Conférence Unifiée.

Sélections sur le portail InPa à partir de juillet

Les concours réformés en pleine opération se dérouleront sur cette voie électronique, qui après le premier module pour les cadres inclus dans le décret sur le « recrutement » (décret législatif 80/2021) change désormais également de peau pour le personnel non cadre. Les sélections seront basées sur au moins une épreuve écrite et une épreuve orale « comportant l’évaluation des connaissances d’au moins une langue étrangère » ; et visera à évaluer « l’ensemble des connaissances et compétences techniques et/ou comportementales et/ou managériales » dans une perspective qui tente une fois de plus d’archiver la vieille approche théorico-formaliste des sélections au nom de « l’évaluation ». Toute l’actualité trouvera alors une structure définitive dans la réforme des anciens concours Dpr (487/1994), que le gouvernement devra adopter d’ici la fin de l’année. Les procédures de mobilité horizontale passeront également du portail, qui disposera d’un couloir préférentiel sur les commandements et les détachements limités à 5% des places non couvertes par la mobilité.

Conjuguée à l’anti-évasion et un énième report au 15 juillet pour l’entrée en vigueur du Code de la crise des entreprises, la nouvelle intervention sur les sélections de l’AP est au cœur du décret Pnrr-2 approuvé mercredi 13 avril par le CDM . Du décret découle un « nouvel élan pour la réforme de la fonction publique qui parcourt le dernier kilomètre à vive allure », explique Brunetta.

L’objectif de la disposition est de répliquer le succès de 2021 officialisé par l’UE avec les 45 échéances prévues d’ici fin juin. Là aussi, 21 milliards sont en jeu. Mais pour y parvenir, il est indispensable d’accélérer encore le « renforcement administratif », qui a montré ces derniers mois quelques écueils dans la sélection de 500 techniciens pour les ministères et de 2 800 experts pour les corps du Sud et qui a été au centre des examens du dernier Visite romaine des inspecteurs communautaires sur la mise en œuvre du PNR.

Renforcement administratif

C’est aussi pour cette raison que le nouveau décret agit dans tous les domaines. Les nouveaux concours, auxquels les candidats peuvent accéder en s’inscrivant sur le portail InPa et en y remplissant le curriculum, pourront être précédés d’une présélection dans laquelle « les attitudes et compétences comportementales requises par l’appel » seront également évaluées, et seront guidées par des commissions constituées avec les membres des listes d’experts dressées par les administrations publiques recevant les concours. Les commissions et Oiv seront également gérés par le portail. Mais le décret Pnrr-2 ne s’arrête pas là. Et il applique des sélections rapides à l’embauche en CDD pour le Pnrr dans toutes les « matières applicatrices » et pousse aussi à la consultance, au point d’émettre à nouveau l’hypothèse dans la version d’entrée la dérogation à l’obligation de missions gratuites aux retraités. Les 48 millions restants du fonds alloué aux « mille experts » iront aussi à des postes dans les instances du Sud. Toujours en matière de recrutement local, les communes jusqu’à 5 000 habitants auront jusqu’au 30 juillet pour communiquer les besoins à financer avec le fonds qui leur est adapté.



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