La Cour suprême décidera en février si Trump peut participer aux primaires du Colorado


Le 8 février, la Cour suprême des États-Unis examinera l’appel de l’ancien président Donald Trump contre la décision de l’exclure du scrutin. aux primaires républicaines du Colorado. La Cour suprême l’a annoncé vendredi soir.

En décembre, le plus haut tribunal de l’État du Colorado a jugé que Trump était inapte à la présidence en raison de l’incitation de ses partisans qui ont pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021. Cela a été fait sur la base d’un amendement rarement utilisé à la Constitution américaine, introduit après la guerre civile américaine. L’État du Maine exclut également Trump de participer aux primaires républicaines pour cette raison.

Lire aussi
Retirer Trump du scrutin : juridiquement incertain et politiquement très chargé

La Cour suprême américaine, composée de neuf juges, qui entendra désormais l’affaire, dispose d’une majorité de six juges conservateurs, dont trois ont été nommés par Trump lui-même. C’est en partie pour cette raison qu’il y a de fortes chances que la décision des plus hautes juridictions du Colorado soit annulée.

Les élections primaires du Colorado auront lieu le 5 mars, mais les premiers bulletins de vote seront envoyés par courrier avant la décision de la Cour suprême. Si la Cour suprême confirme la décision d’interdire Trump, les votes exprimés en sa faveur ne compteront pas.

Poursuites dans d’autres États

Des poursuites sont toujours en cours dans d’autres États concernant l’éventuelle exclusion de Trump. La décision de la Cour suprême des États-Unis sur le Colorado apportera également de la clarté à tous ces États.

Le porte-parole de Trump, Steven Cheung, se réjouit que la Cour suprême entende l’appel et qualifie, selon l’agence de presse Reuters, les tentatives visant à exclure Trump de l’élection de « parties d’un effort bien financé par des militants politiques de gauche déterminés à empêcher la réélection légale de Trump ». élections en novembre. » quitte à priver les électeurs de leur droit de vote. « 

Le président actuel, Joe Biden, s’en est pris vendredi à Trump lors de son premier grand rassemblement électoral, l’accusant « d’utiliser le même langage que l’Allemagne nazie » et de ne pas craindre la violence politique. « Trump et ses partisans non seulement l’acceptent, mais ils en rient. »






ttn-fr-33