Hala E., 51 ans, doit comparaître aujourd’hui devant le tribunal de Zwolle pour la mort violente de l’ancien soldat Marcel Hoogerbrugge à Hoogeveen en 2017. L’ancien habitant de Hoogeveen a été condamné à 9,5 ans de prison par le tribunal d’Assen en mai 2021. pour homicide involontaire et voies de fait avec préméditation.
L’homme a été empoisonné avec des médicaments fin décembre 2017 puis battu à mort. Le tribunal d’Assen a trouvé suffisamment de preuves démontrant qu’E. avait empoisonné Hoogerbrugge pour l’empêcher temporairement de perquisitionner son domicile. Elle était probablement dérangée par le retour à la normale de Hoogerbrugge. Elle l’a ensuite battu à mort avec un objet dur, ont statué les juges d’Assen.
Les parents de la victime ont retrouvé le corps de leur fils dans la chambre. Son crâne a été fracassé. Ils n’avaient plus de nouvelles de leur fils depuis quelques jours. Et c’était inhabituel. En tant qu’ancien combattant à la retraite, leur fils menait une vie isolée, mais avait des contacts avec ses parents plusieurs fois par semaine. Peu de temps après cette macabre découverte, E., du Soudan, est entré en scène. Elle était amie avec Hoogerbrugge et avait été vue avec lui ces derniers jours.
En 2021, le ministère public (OM) a supposé qu’E. avait empoisonné Hoogerbrugge pour le tuer afin qu’il puisse fouiller tranquillement la maison. Un coffre-fort contenant des dizaines d’or et 6 000 euros en espèces aurait été caché. Il n’y avait aucune trace d’effraction et Hoogerbrugge devait connaître l’auteur de l’effraction. Au cours de l’enquête, il est apparu que seules E. et parfois la sœur de la victime étaient entrées dans la maison peu avant le décès de l’ancien militaire.
Des traces d’ADN et des empreintes digitales de E ont été trouvées sur les verres du lave-vaisselle. Les verres contenaient également des restes de médicaments trouvés dans le corps de la victime. Les relevés téléphoniques montrent que la femme se trouvait à proximité du domicile de Hoogerbrugge au moment de son assassinat. Des courriels de colère adressés à E. ont également été trouvés dans l’ordinateur de la victime, indiquant qu’il en avait assez que cette femme se présente toujours à sa porte.
Peu de temps avant la mort de Hoogerbrugge, E. a volé des médicaments à une ancienne petite amie de Meppel. Et elle a obtenu des médicaments auprès d’une autre connaissance et de deux pharmacies, du même type que ceux trouvés dans le corps de Hoogerbrugge. L’homme était connu pour être opposé aux médicaments et ne pouvait pas les prendre lui-même, a conclu le tribunal d’Assen.
Hala E. a toujours fermement tout nié. À l’époque, le ministère public pensait qu’E. avait empoisonné Hoogerbrugge dans le but de le battre à mort. Le ministère public a donc requis dix-huit ans de prison. Le tribunal était convaincu que Hoogerbrugge avait été empoisonné par E., mais pas pour le tuer. Ce dernier s’est produit sous l’impulsion d’éliminer à nouveau l’homme.
E. a maintenu son refus et a fait appel. Le tribunal réexamine les preuves déjà présentées. La défense peut soumettre des éléments supplémentaires qui doivent être évalués par le tribunal. Le ministère public proposera plus tard une position et une nouvelle peine. La défense peut y répondre. L’audience au fond dure toute la journée.