Le test a été découvert par l’armée sud-coréenne et constitue également le premier test d’armes nord-coréen de l’année. Selon la chaîne de télévision publique KCNA, le missile était « chargé d’une ogive hypersonique manœuvrable ». La Corée du Nord a également annoncé en novembre dernier qu’elle avait testé de nouveaux systèmes de propulsion à combustible solide pour ses missiles intercontinentaux. Les experts ont ensuite exprimé leur inquiétude quant au fait que cela permettrait à la Corée du Nord de frapper plus facilement des cibles américaines dans la région.
Les missiles à combustible solide sont souvent plus faciles et plus sûrs à utiliser et nécessitent moins de soutien logistique, ce qui les rend plus difficiles à détecter et à intercepter. Ils fournissent également plus de poussée, mais nécessitent une technologie plus complexe et ajoutent du poids supplémentaire.
Le test de dimanche visait à vérifier les propriétés de manœuvre de l’ogive et la fiabilité des nouveaux moteurs à combustible solide à plusieurs étages, selon les médias officiels. L’agence d’État a ajouté que le lancement du missile « n’a jamais affecté la sécurité d’aucun pays voisin et n’a rien à voir avec la situation régionale ».
Cependant, au début de ce mois, Pyongyang a déjà mené des exercices de tir près de la frontière maritime avec la Corée du Sud, donnant lieu à des contre-exercices et à des ordres d’évacuation pour certaines îles frontalières sud-coréennes.
Pendant ce temps, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Choe Son Hui est en visite en Russie, et l’inquiétude internationale grandit concernant les accords d’armes entre les deux pays. Les États-Unis et la Corée du Sud affirment depuis longtemps que la Corée du Nord a fourni à la Russie des armes, notamment de l’artillerie et des missiles, pour soutenir la guerre de Poutine en Ukraine.